Ce blog va retracer notre projet humanitaire à travers l'afrique, soit le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, et le Bénin où nous avons installé une salle d'informatique dans une école de Cotonou. Une expérience de 6 mois qui nous a touché, ouvert un autre regard sur le monde et surtout donné l'envie de continuer notre action. Alors voici les nouvelles de notre association African Puzzle!
La joie d'être à l'école.
Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.
Le bonheur de partager
Pâques 2013
36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014
Notre association
SPOT
Si vous voulez mieux connaître le Bénin...
mercredi 1 septembre 2010
Bamako et sa région
Bamako
C'est avec un grand ciel bleu que nous continuons notre route pour Bamako.
Après le poste à l'entrée de la ville, tous les 100m un dos d'âne, même les cars express sont très vite ralentis, au contraire des scooters qui font des bonds. Premier coup d'oeil sur le fleuve Niger. Capitale du Mali, près de 2 millions d'habitants, un choc entre deux mondes, moderne et traditionnel.
Des grands édifices, mais aussi un authentique marché avec tout son bric-à brac, des trottoirs bondés d'hommes et et de femmes proposants leurs services, cireurs de chaussures, coiffeurs, réparateurs de radios, couturières, mécaniciens. Justement ça tombe bien, on en profite pour régler notre problème de fuite.
Comme toujours 10 personnes au minimum qui regardent celui qui travaille, sous les ordres de Steph quand même!,et nous qui attendons sur les chaises amenées exprès. Et on fait "anibaruche", c'est-à-dire la causette! Un art de vivre en Afrique. Malo et Naïla sont très touchés par ce Nigérian, réfugié politique, battu dans son pays, qui grâce à des études supérieures s'exprime très bien en anglais. Il squatte dans un bâtiment détruit en rêvant d'aller en Irlande, ça aussi, c'est l'Afrique...
Au vu de la pollution, du bruit nous décidons d'aller dans un campement hors de la ville. Et c' est parti pour...les bouchons! Il y a autant de scooters qu'en Italie et ils ont même une voie spéciale le long des grandes avenues. Mais au carrefour, la pagaille! Tous les véhicules se retrouvent ensemble et les coup de sifflets des policiers ne servent à rien. Alors bonjour les chutes! Peut-être qu'en plus du cache-yeux qu'ils ont sur le nez et la bouche, des protections aux coudes et genoux seraient recommandées.
Le campement Kangaba(www.kangaba.com) est au bout d'une piste défoncée de 10km, mais cela en valait la peine. C'est pour nous l'occasion de rencontrer les villageois qui travaillent pour le camp. Steph admire le travail des sculpteurs et en profite pour donner des conseils aux menuisiers. Nous nous octroyons un jour de repos, petit cadeau d'anniversaire, car nous sommes fatigués de nos dernières nuits mouvementées et des kilomètres avalés par notre chauffeur.
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