Ce blog va retracer notre projet humanitaire à travers l'afrique, soit le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, et le Bénin où nous avons installé une salle d'informatique dans une école de Cotonou. Une expérience de 6 mois qui nous a touché, ouvert un autre regard sur le monde et surtout donné l'envie de continuer notre action. Alors voici les nouvelles de notre association African Puzzle!
La joie d'être à l'école.
Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.
Le bonheur de partager
Pâques 2013
36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014
Notre association
SPOT
Si vous voulez mieux connaître le Bénin...
vendredi 12 novembre 2010
Les cités lacustres
Ganvié
Environ 40'000 personnes vivent dans les cités lacustres dont Ganvié est la principale. Elle se situe à l' ouest de Cotonou, près de Abomey-Calavi. Leur principale ressource est évidemment la pêche, c' est les femmes qui vendent le poisson au marché, mais aussi la contrebande d'essence que les hommes apportent directement depuis le Nigéria en barque. Le tourisme leur permet également de tous petits revenus.
Il faut 20 min de barque pour atteindre le village, l'occasion de voir leurs différentes méthodes de pêche. D'ingénieuses piscicultures sont construites avec des branchages plantés en cercle dans le sol autour de la végétation du lac où les poissons grandissent enfermés. Il reste à patienter... En attendant ils pêchent à l'épervier avec un grand filet lesté qu'ils jettent dans l'eau. La salinité de l' eau change en fonction des saisons et les poissons aussi. En périodes des pluies, l'eau est moins salée. Des jacinthes poussent alors, elles permettent une oxygénation de l'eau, mais elles disparaissent lors de la décrue.
L' histoire de Ganvié remonterait au temps où les Ghanéens envahissaient les côtes. Les Toffis « habitants de l'eau » se seraient réfugiés au fond de la lagune grâce à un épervier qui les auraient guidés, il reste encore aujourd'hui la mascotte .
Comme n'importe quelle ville, Ganvié a son marché, flottant ! , ses quartiers, ses rues. Il y a même un célèbre canal nommé « Rue de l'Amour ». Il paraîtrait que le soir les jeunes s'y retrouvent. Nous on est venus deux fois, mais on a toujours préféré la pirogue de jour!
Les maisons sur pilotis, souvent colorées, se reflètent dans l'eau calme du lac. Un charme fou... Un magasin de fournitures scolaires, des restaurants, des églises (souvent construites sur les îles, mais souvent inesthétiques), un bâtiment de conférence offert par Bernadette Chirac, dont l'Etat peut disposer, et qui sert aux artistes du coin pour exposer leurs oeuvres, des hôtels. On a un peu de la peine à comprendre l'aide apportée, vu qu'elle ne profite pas à tous. Il y a même un Expo Hôtel peut-être en hommage à un Yverdonnois habitué des lieux.
Bien évidemment, la localité a aussi souffert des inondations. Certaines familles ont rehaussé le niveau où ils vivent en construisant un 2ème plancher, d'autres ont trouvé refuge à l'école ou sur les îles existantes. Heureusement, ils ont maintenant tous retrouvé leur foyer.
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