Ce blog va retracer notre projet humanitaire à travers l'afrique, soit le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, et le Bénin où nous avons installé une salle d'informatique dans une école de Cotonou. Une expérience de 6 mois qui nous a touché, ouvert un autre regard sur le monde et surtout donné l'envie de continuer notre action. Alors voici les nouvelles de notre association African Puzzle!
La joie d'être à l'école.
Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.
Le bonheur de partager
Pâques 2013
36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014
Notre association
SPOT
Si vous voulez mieux connaître le Bénin...
jeudi 22 juillet 2010
Ouzoud et ses chutes
Lundi 19 juillet 2010
Après une bonne nuit, nous décidons d'aller à Ouzoud voir les chutes. Plus nous avançons, plus le paysage devient désert, aride.Nous passons à côté des mines de phosphates, c'est certainement la seule activité ici. Il fait une chaleur écrasante dans le bus. Nous n'avons pas encore de thermomètre, heureusement, car nous aurions pris peur, plus de 50°. Il est impossible de laisser le bras à la fenêtre, tellement l'air est devenu brûlant. Le trajet est long, les enfants n'ont plus d'énergie. Il nous faut 6 heures pour faire 450 km pour y arriver. Comme nous avons tous eu vraiment trop chaud, il nous faut trouver de l'eau, Naïla se sent mal. En traversant un village, nous découvrons avec plaisir une station de vacances marocaine : des petits campements rudimentaires où règne une ambiance de fête, des grills, des gens entassés parterre, des poulets, poussins un peu partout. Et des odeurs, de la poussière, un monticule de déchets qui brûlent au milieu de tout sur lequel mangent des chèvres. Il y a aussi des chèvres qui sont pendues tête en bas, éventrées devant le boucher, mais celle-là n'ont plus besoin de manger, elles vont l'être !!
Se promener au Maroc, l'odorat parfois alléchant, mais souvent une puanteur qui pique le nez, il fait bon avoir un bouquet de menthe dans la main. La vue, on ne sait plus où regarder, il y a tellement de monde. L'ouïe, les musiques, les conversations animées, le muezzin...... Pour le goût, on passe notre chemin, on n'ose pas toucher à la nourriture locale, malgré qu'elle ait l'air succulente.
On finit par trouver à l'Hôtel de France une piscine à peu près propre. Mais avec le vent chaud qui souffle, on se baignerai dans n'importe quoi. On a lu dans notre guide Gandini « Campings au Maroc » qu'il y a un camping tenu par un couple de hollandais, Renate et Paul, deux aventuriers mordus d'Afrique. C'est une petite merveille, un havre de paix, un oasis au milieu de ce tourbillon humain que nous découvrons au Camping Zebra. www.gewoongaan.nl.
Des plantes partout, des chambres d'hôtes, des sanitaires et le restaurant fait avec beaucoup de goût, dans le style africain, qui témoigne de leurs périples à travers ce continent qu'ils aiment. Il y a même une tonnelle, une petite piscine que Malo et Naïla se feront un plaisir de squatter. L'accueil y est cordial et formidable. On apprécie également l'engagement écologique et l'exemple qu'ils transmettent à leur entourage dans ce pays encore très peu enclin à ces pratiques.
Des plantes partout, des chambres d'hôtes, des sanitaires et le restaurant fait avec beaucoup de goût, dans le style africain, qui témoigne de leurs périples à travers ce continent qu'ils aiment. Il y a même une tonnelle, une petite piscine que Malo et Naïla se feront un plaisir de squatter. L'accueil y est cordial et formidable. On apprécie également l'engagement écologique et l'exemple qu'ils transmettent à leur entourage dans ce pays encore très peu enclin à ces pratiques.
Nuit courte, par la chaleur (38°) trop étouffante.
Rabat et Casablanca
Dimanche 18 juillet 2010
On prend le temps de faire un petit itinéraire , de repérer les camping "potable" puis nous allons à Rabat.
L'entrée de la ville nous impressionne avec ses allées magnifiques bordées de palmiers, ses cigognes qui nichent sur le lampadaires. Il y a des gardes costumés devant les hautes grilles des bâtiments, palaces et offices militaires et bien sûr des policiers à chaque carrefour. Une muraille andalouse encercle la vielle ville, la plage est encore pire qu'à Ashilah, on ne voit que des gens. Comme il se fait tard, nous décidons d'aller au camping Oasis à Dar Bouazza. Sur la route, il y a tant à voir, les moyens de transport: camions colorés, vélomoteurs qui croulent sous le poids de la famille ( 4 personnes tout de même) les mulets et chevaux archi chargés de paille, caisses, matelas, deux étages de personnes ou animaux sur la galerie et vélo bien sûr.
Les villes : les immeubles qui ont au minimum 30 paraboles sur leur toit, les bidonsville, les villas aux jardins verts bordés de murailles, les échoppes, tout un mélange fascinant. On voit même un cirque qui d'abord nous a semblé être un campement de gitans. Le camping est désert, mais correct, et comme hors du monde arabe. Un peu d'intimité nous fait du bien, on se retrouve enfin seul. Naïla a trouvé un nouveau compagnon, Félix le chat, tout doux.
On prend le temps de faire un petit itinéraire , de repérer les camping "potable" puis nous allons à Rabat.
L'entrée de la ville nous impressionne avec ses allées magnifiques bordées de palmiers, ses cigognes qui nichent sur le lampadaires. Il y a des gardes costumés devant les hautes grilles des bâtiments, palaces et offices militaires et bien sûr des policiers à chaque carrefour. Une muraille andalouse encercle la vielle ville, la plage est encore pire qu'à Ashilah, on ne voit que des gens. Comme il se fait tard, nous décidons d'aller au camping Oasis à Dar Bouazza. Sur la route, il y a tant à voir, les moyens de transport: camions colorés, vélomoteurs qui croulent sous le poids de la famille ( 4 personnes tout de même) les mulets et chevaux archi chargés de paille, caisses, matelas, deux étages de personnes ou animaux sur la galerie et vélo bien sûr.
Les villes : les immeubles qui ont au minimum 30 paraboles sur leur toit, les bidonsville, les villas aux jardins verts bordés de murailles, les échoppes, tout un mélange fascinant. On voit même un cirque qui d'abord nous a semblé être un campement de gitans. Le camping est désert, mais correct, et comme hors du monde arabe. Un peu d'intimité nous fait du bien, on se retrouve enfin seul. Naïla a trouvé un nouveau compagnon, Félix le chat, tout doux.
A nous l'Afrique!
Samedi 17 juillet 2010:
Algeciras, tout va très vite.. En 30min, les billets sont pris, en colonnes et nous voici confortablement installés à l'arrière d' un bateau. Malheureusement pas de possibilité pour la vue depuis un pont ouvert, Malo dit bien plusieurs fois que nous avançons à grande vitesse, mais il est sceptique quand la dame annonce au moins 50 fois "Go to the garage" 35 minutes plus tard. On a l'air d'arriver au milieu de nulle part...port tout neuf, pas fini, il paraît que c'est le nouveau port de Tanger. Tout va très vite décidemment, sortie du ferry, 1er rond point. Un policier nous arrête et nous demande " 5 Euros" Stéphane répond "Pourquoi? " "C'est l'Afrique "qu'il nous dit. deuxième rond point, on suit une camionnette, la seconde piste est obstruée par un camion de chantier, sauf que c'était le contrôle de police, bref on se fait sympathiquement enguirlander, sérieusement, la main à la ceinture, pas très aimable, genre "midnight express". On se retrouve avec le dédouanement, les fourgon archi-pleins qui déballent leurs marchandises.
On finit par sortir du port, pas du tout à Tanger, mais à 45 km et sur l'autoroute. renseignements pris, elle est gratuite. Quelle n'est donc pas notre surprise lorsque un panneau nous annonce le montant à payer. On a pas un dirham !!!!A la station service, on interpelle un conducteur français pour nous faire du change. Ouf !
Nous passons Tanger, car nous connaissons déjà la ville et nous nous rendons à Asilah pour un bain.
Arrivés à la plage, nous devons vite déchanter, car elle est noir de monde, mais la visite de la ville nous réjoui, petites ruelles proprettes qui donnent un sentiment de fraîcheur grâce à ses maisons blanches, bleues et turquoises.
la Médina , magnifique, calme offre un coup d'oeil sur l'océan. Naïla est stupéfaite de voir que l'on promène un singe en laisse. Direction Larrache, car il y a une aire de repos pour la nuit. On est frappés par la pauvreté du pays, les moyens archaïques de cultiver la terre, la saleté partout. Deuxième essai pour le bain, la plage de Larrache, encore pire, les gens se baignent dans les méandres du fleuve Loukous qui se jette dans l'océan. Malo et Naïla n'ont plus envie d'eau, mais c'est un spectacle merveilleux de vie , de vacances et d'ambiance locale. Tout comme cette ville qui fourmille, grills de poissons, viande enfument l'air et nous ouvrent l'appétit. Et du monde partout, des bidonsville comme on en a jamais vus. L'air d'arrêt est parfaite, un service offert par la Comarit (compagnie de navigation). Beaucoup de familles euro-marocaines rentrent chez eux pour l'été. Ils dorment parterre, ou font la prière. Nous sortons table et chaises pour manger. Au retour de la douche, Malo voit un fille se servir sur notre table et déguerpir à toute allure, on est mis au parfum, et le chocolat suisse est loin... tant mieux pour elle, elle n'en a certainement pas tous les jours.
Stéph attache donc les vélos à double tour, les roues de secours sur le toit, et fait 10 fois le tour du bus pour ne rien laisser traîner . Et on dort bien.
Algeciras, tout va très vite.. En 30min, les billets sont pris, en colonnes et nous voici confortablement installés à l'arrière d' un bateau. Malheureusement pas de possibilité pour la vue depuis un pont ouvert, Malo dit bien plusieurs fois que nous avançons à grande vitesse, mais il est sceptique quand la dame annonce au moins 50 fois "Go to the garage" 35 minutes plus tard. On a l'air d'arriver au milieu de nulle part...port tout neuf, pas fini, il paraît que c'est le nouveau port de Tanger. Tout va très vite décidemment, sortie du ferry, 1er rond point. Un policier nous arrête et nous demande " 5 Euros" Stéphane répond "Pourquoi? " "C'est l'Afrique "qu'il nous dit. deuxième rond point, on suit une camionnette, la seconde piste est obstruée par un camion de chantier, sauf que c'était le contrôle de police, bref on se fait sympathiquement enguirlander, sérieusement, la main à la ceinture, pas très aimable, genre "midnight express". On se retrouve avec le dédouanement, les fourgon archi-pleins qui déballent leurs marchandises.
On finit par sortir du port, pas du tout à Tanger, mais à 45 km et sur l'autoroute. renseignements pris, elle est gratuite. Quelle n'est donc pas notre surprise lorsque un panneau nous annonce le montant à payer. On a pas un dirham !!!!A la station service, on interpelle un conducteur français pour nous faire du change. Ouf !
Nous passons Tanger, car nous connaissons déjà la ville et nous nous rendons à Asilah pour un bain.
Arrivés à la plage, nous devons vite déchanter, car elle est noir de monde, mais la visite de la ville nous réjoui, petites ruelles proprettes qui donnent un sentiment de fraîcheur grâce à ses maisons blanches, bleues et turquoises.
la Médina , magnifique, calme offre un coup d'oeil sur l'océan. Naïla est stupéfaite de voir que l'on promène un singe en laisse. Direction Larrache, car il y a une aire de repos pour la nuit. On est frappés par la pauvreté du pays, les moyens archaïques de cultiver la terre, la saleté partout. Deuxième essai pour le bain, la plage de Larrache, encore pire, les gens se baignent dans les méandres du fleuve Loukous qui se jette dans l'océan. Malo et Naïla n'ont plus envie d'eau, mais c'est un spectacle merveilleux de vie , de vacances et d'ambiance locale. Tout comme cette ville qui fourmille, grills de poissons, viande enfument l'air et nous ouvrent l'appétit. Et du monde partout, des bidonsville comme on en a jamais vus. L'air d'arrêt est parfaite, un service offert par la Comarit (compagnie de navigation). Beaucoup de familles euro-marocaines rentrent chez eux pour l'été. Ils dorment parterre, ou font la prière. Nous sortons table et chaises pour manger. Au retour de la douche, Malo voit un fille se servir sur notre table et déguerpir à toute allure, on est mis au parfum, et le chocolat suisse est loin... tant mieux pour elle, elle n'en a certainement pas tous les jours.
Stéph attache donc les vélos à double tour, les roues de secours sur le toit, et fait 10 fois le tour du bus pour ne rien laisser traîner . Et on dort bien.
Dernière journée en Espagne.
Vendredi, 16 juillet 2010:
Hop, hop à l'argile. Tout fiers de notre découverte , nous emmenons Steph. Cette matière verdâtre est si douce, on dirait du savon. Nous sommes obligés de feinter pour le faire profiter des bien-faits de cette thalasso, car il n' en veut pas. De force et par derrière!! Quelques mètres plus loin surgit des roseaux de l' eau douce et fraîche, mini cascade et robinet ns attendent pour nous laver... Encore quelque heures en bord de mer puis départ pour Tarifa. Malheureusement il n' y a pas de bateaux pour Tanger le week-end, alors on profite de notre soirée pour fêter enfin la réussite et le certificat de Malo. Petit bistrot local, mais énormes pizzas de environ 45 centimètre de diamètre. Seulement deux tiennent sur la table! Pas de fourchette ni couteau mais une bonne paire de ciseaux... Bref on repart avec un carton plein de ... PIZZA!!
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