Ce blog va retracer notre projet humanitaire à travers l'afrique, soit le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, et le Bénin où nous avons installé une salle d'informatique dans une école de Cotonou. Une expérience de 6 mois qui nous a touché, ouvert un autre regard sur le monde et surtout donné l'envie de continuer notre action. Alors voici les nouvelles de notre association African Puzzle!
La joie d'être à l'école.
Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.
Le bonheur de partager
Pâques 2013
36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014
Notre association
SPOT
Si vous voulez mieux connaître le Bénin...
jeudi 16 septembre 2010
Les 247km qui nous amènent au Burkina révèlent plein de surprises...Chemin connu jusqu'à San, car nous l'avons déjà parcouru pour venir à Mopti. Au poste de police de Kimparana la route se sépare. A gauche pour Bobo-Dioulasso et à droite pour Sikass, au Mali. Il y ajuste un problème: notre direction emprunte la plus mauvaise route, rouge, on ne sait pas bien si c'est une piste ou du goudron...Que faire? « C'est tout bon, il n'y a que quelques trous. »nous dit le planton de police. Confiants nous choisissons ce chemin. On s' en mordra les doigts! C'est à 20km/h que nous parcourons les 65km qui nous attendent. Pas étonnant que nous ne croisions personne, pas un véhicule, pas âme qui vive. Juste de la végétation et du maquis. Bref la pire route que nous ayons prise en Afrique, pourtant une belle nationale sur notre carte!!! C'est à 19h que nous arrivons à la douane malienne où nous décidons de dormir à côté des routiers. Les postes frontières ça nous connaît , camping gratuit et animé!
Malo ne se sent pas bien. Mauvais présage... Il a les mêmes symptômes que sa soeur quelques jours plus tôt.
Réveil matinal, notre voisin part à 6h00 pour le Burkina. Les formalités se passent sans problèmes. On va directement à Bobo-Dioulasso. L'arrivée en ville est un immense chantier, plus de route, pas de déviation mise en place, de la boue et des tranchées partout !!! Heureusement que le guide du Routard nous indique que c'est la deuxième plus grande ville du Burkina. En fait, comme Le Burkina Faso fête les 50 ans de libération, toute la ville est refaite pour cette occasion. Sauf que cela aura lieu en décembre et que les travaux viennent de commencer, « y'a pas de problèmes, tout sera fini.. »!
Nous rejoignons un joli petit camping arborisé, bien tenu par un suisse, Gilbert Tessier, un genevois établi depuis plus de quinze ans à Bobo. La route qui se trouve à côté est très animée, 24h/24h du bruit, des travaux, des véhicules. Un soir, on est tous choqués d'entendre hurler une jeune fille qui se fait chahuter. Il y même les avions qui nous tombent dessus, comme dit Malo.
La malaria va nous bloquer quelques jours et nous prendrons du repos dans un hôtel pour la première fois de notre voyage. Bien que située au centre ville, L'Auberge est un petit havre de paix où nous avons aimé l'accueil chaleureux de la famille Saadi. Naïla et Malo tout heureux de retrouver une vraie salle de bain avec baignoire, pardon, et une télévision! Il y a deux jolis chiots et des perroquets qui parlent. Naïla a fait un saut en arrière de surprise, la première fois qu'elle a entendu « ça va? » du bec du perroquet !!.
Il pleut tous les jours un peu et parfois c'est le déluge. Quand enfin nous ressortons de notre chambre, pour autre chose que la pharmacie ou la clinique, c'est pour se retrouver coincés au musée de la musique!! Un torrent d'eau envahit la route, l'orage est si proche qu'on sent le souffle de la détonation. Le taxi du retour est à nouveau un pur spécimen africain: le système de freinage hydraulique est hors service, le chauffeur tire le frein à main si nécessaire et coupe même le contact. Cerise sur le gâteau, on a tous les fesses trempées et les gaz d'échappement nous reviennent dans l'habitacle par le coffre!
Finalement après une semaine, nous choisissons de rattraper notre retard et allons directement à Ouagadougou, sans faire le détour par Banfora.
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