La joie d'être à l'école.

La joie d'être à l'école.
Pour soutenir notre action au Bénin: Raiffeisen compte 10-9374-7 mention Africanpuzzle CH60 8047 2000 0059 4815 0

Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.

Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.
Salle informatique de Sainte-Rita

Le bonheur de partager

Le bonheur de partager
Nous proposons à des étudiants suisses de nous accompagner au Bénin afin de partager un peu de leur énergie et générosité en nous aidant dans nos diverses actions sur le terrain.

Pâques 2013

Pâques 2013
15 jours pour installer 2 salles informatiques, rendre visites à tous nos enfants parrainés et distribuer du matériel scolaire ainsi que des habits. Tout ça grâce à l'aide nos 8 volontaires !

36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014

36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014
Avec 8.- par mois, vous pouvez offrir la joie à un enfant en lui permettant de devenir élève simplement.

Notre association

Notre association
Depuis notre retour nous avons donc crée une association, African Puzzle, qui vise à améliorer la scolarité des élèves béninois. Deux nouvelles salles informatiques sont en cours d'installation et déjà 36 enfants sont parrainés!

vendredi 17 décembre 2010

Derniers tours de ville, Cotonou on adore!

Le plus crispé!
Cette fourmilière vivante, chaleureuse, animée vous prend dans sa vie trépidante , vous émeut, vous fait rire, vous impressionne, vous met en ébullition, mais ne peut pas vous laisser indifférent.
Nous voulons partager avec vous quelques petits moments forts de notre quotidien et de notre vie en Afrique que nous aimons tant.

Comme notre bus est en route pour l'Europe, nous profitons des taxis-motos. Quelle liberté! Il y en a partout, il suffit de lever le bras et vous voilà parti pour quelques centimes. Bien sûr quelques petites frayeurs ne sont pas impossible, frôler une auto, déraper, se brûler au pot d'échappement (Natascha garde un joli souvenir sur son mollet...), mais il suffit de fermer les yeux quelques instants.

Nous nous plongeons une dernière fois dans Dantokpa et son animation débordante, le fameux méga-marché où l'on trouve de tout. A l'abri sous leur toit de tôle, les vendeurs sont groupés par catégorie, bijouterie, électronique, confection, quincaillerie, ... C' est ici que viennent s'approvisionner les revendeurs ambulants et charger sur leur tête la marchandise. On peut acheter les jeans par paquet de dix! Beaucoup de Nigérians à la vente, et surtout beaucoup de matériel chinois sur les étals. Il y a des portables aux marques inconnues en Europe, avec deux cartes à l'intérieur, même trois. Normal, ici, il est fréquent de travailler avec deux opérateurs pour réduire les coûts de la communication. Et presque que des cartes à pré payement. On peut même recharger avec 200 FCFA (50ct)! 

Le marché est au bord de la lagune et beaucoup de gens y viennent en barque, c'est certainement plus facile d'accès. Dire que les premiers jours à Cotonou, nous avons plusieurs fois passé au milieu en bus, par erreur évidemment, au temps où notre orientation était encore un peu incertaine...  Maintenant après trois mois à user notre plan, plier, déplier, tourner dans le bon sens (il paraîtrait que c'est très féminin!), on se repère enfin grâce aux grands boulevards et aux noms des quartiers. Les petits "von", traduisez par rue, ont juste un chiffre, alors vu le nombre qu'il y en a, il faut mieux savoir compter! Quand nous demandons une adresse, ne serait-ce que pour écrire, les habitants nous proposent juste leur numéro de téléphone portable. Pour nous, 
c' est sis Camp Guézo (zone militaire) à côté de 
l'Ambassade des Etats- Unis.  
Mais pour indiquer un chemin, il y a beaucoup d'autres repères, le carrefour des trois banques, l'église St.Martin, le vieux pont... Presque aussi facile qu'à Lausanne!
Nous avons gardé le plus authentique pour la fin, le marché vaudou. C'est ici que viennent s'approvisionner les prêtres voduns, sorte de guérisseurs venant à la rescousse de la médecine quand celle-ci ne peut plus rien faire  pour libérer les patients envoûtés. Herbes séchées, minéraux en poudre, animaux séchés (tout ce vous voulez en liophillysé: tortue, rat, serpent, gazelle, léopard, singe, grenouille, chat, lézard, phacochère...) doivent être absorbés par le malade pour se désintoxiquer le corps et l'esprit. La posologie, la durée du traitement est ordonnée par le guérisseur qui aura auparavant consulté une divinité. Cette thérapie est accompagnée de prières, mais il paraîtrait que ces guérisseurs voduns sont également de fins psychologues, qui savent voir avec leur bon coeur.
Les cultes Vodous comptent dans le monde près de 50 millions d'adeptes, mais son berceau originel se trouve dans l'Afrique de l'Ouest. Lors de leurs cérémonies, les Vaudounsi entrent en contact avec les divinités, dont la transe reste la manifestation la plus spectaculaire de cette communion. Les rituels sont  accompagnés de chants, danses, prières, offrandes aux fétiches qui sont les représentations abstraites de ces divinités. Nous avons eu la chance de voir un de ces cultes, dans une communauté de pêcheurs. Il y avait quatre vaudous, représentés par une sorte de grand chapeau de paille, avec sur son sommet un fétiche. Ils déambulent, tournoient et font peur en passant. Par respect nous n' avons pas pris de photos, mais vous proposons un petit tour sur ce site http://voyagesaventures.com/voyages/vaudou.htm. C'était impressionnant.  Naïla ne se sent jamais à très l'aise avec cette pratique. Pour la petite histoire, nous avons acheté de l'ananas coupé sous nos yeux. Avant d'avoir pu le manger, un passant nous déconseille vivement d'y goûter en prétextant qu'il va nous provoquer des démangeaisons. Pas vu, pas cru! L'ananas est exquis, mais quelques heures plus tard, voilà Naïla et Malo avec des plaques rouges sur le corps et un besoin irrépressible de se gratter. Mystère... Nous nous amusons de ce doute qui planera toujours. Pour nous, avec nos esprits cartésiens et notre besoin de toujours tout vouloir expliquer, c'est aussi important d'accepter sans juger et respecter ces pratiques ancestrales qui font partie intégrante de la culture africaine. 
En tout cas Dantokpa,  le marché de la divinité Dan, serpent sacré que l'on ne peut pas tuer, assistera encore longtemps à l'univers hétéroclites d'une ville riche en culture et en hommes qui se respectent et savent garder leurs traditions.