Ce blog va retracer notre projet humanitaire à travers l'afrique, soit le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, et le Bénin où nous avons installé une salle d'informatique dans une école de Cotonou. Une expérience de 6 mois qui nous a touché, ouvert un autre regard sur le monde et surtout donné l'envie de continuer notre action. Alors voici les nouvelles de notre association African Puzzle!
La joie d'être à l'école.
Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.
Le bonheur de partager
Pâques 2013
36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014
Notre association
SPOT
Si vous voulez mieux connaître le Bénin...
vendredi 17 décembre 2010
Derniers tours de ville, Cotonou on adore!
Le plus crispé! |
Nous voulons partager avec vous quelques petits moments forts de notre quotidien et de notre vie en Afrique que nous aimons tant.
Nous nous plongeons une dernière fois dans Dantokpa et son animation débordante, le fameux méga-marché où l'on trouve de tout. A l'abri sous leur toit de tôle, les vendeurs sont groupés par catégorie, bijouterie, électronique, confection, quincaillerie, ... C' est ici que viennent s'approvisionner les revendeurs ambulants et charger sur leur tête la marchandise. On peut acheter les jeans par paquet de dix! Beaucoup de Nigérians à la vente, et surtout beaucoup de matériel chinois sur les étals. Il y a des portables aux marques inconnues en Europe, avec deux cartes à l'intérieur, même trois. Normal, ici, il est fréquent de travailler avec deux opérateurs pour réduire les coûts de la communication. Et presque que des cartes à pré payement. On peut même recharger avec 200 FCFA (50ct)!
Le marché est au bord de la lagune et beaucoup de gens y viennent en barque, c'est certainement plus facile d'accès. Dire que les premiers jours à Cotonou, nous avons plusieurs fois passé au milieu en bus, par erreur évidemment, au temps où notre orientation était encore un peu incertaine... Maintenant après trois mois à user notre plan, plier, déplier, tourner dans le bon sens (il paraîtrait que c'est très féminin!), on se repère enfin grâce aux grands boulevards et aux noms des quartiers. Les petits "von", traduisez par rue, ont juste un chiffre, alors vu le nombre qu'il y en a, il faut mieux savoir compter! Quand nous demandons une adresse, ne serait-ce que pour écrire, les habitants nous proposent juste leur numéro de téléphone portable. Pour nous,
c' est sis Camp Guézo (zone militaire) à côté de
l'Ambassade des Etats- Unis.
c' est sis Camp Guézo (zone militaire) à côté de
l'Ambassade des Etats- Unis.
Mais pour indiquer un chemin, il y a beaucoup d'autres repères, le carrefour des trois banques, l'église St.Martin, le vieux pont... Presque aussi facile qu'à Lausanne!
Nous avons gardé le plus authentique pour la fin, le marché vaudou. C'est ici que viennent s'approvisionner les prêtres voduns, sorte de guérisseurs venant à la rescousse de la médecine quand celle-ci ne peut plus rien faire pour libérer les patients envoûtés. Herbes séchées, minéraux en poudre, animaux séchés (tout ce vous voulez en liophillysé: tortue, rat, serpent, gazelle, léopard, singe, grenouille, chat, lézard, phacochère...) doivent être absorbés par le malade pour se désintoxiquer le corps et l'esprit. La posologie, la durée du traitement est ordonnée par le guérisseur qui aura auparavant consulté une divinité. Cette thérapie est accompagnée de prières, mais il paraîtrait que ces guérisseurs voduns sont également de fins psychologues, qui savent voir avec leur bon coeur.
Les cultes Vodous comptent dans le monde près de 50 millions d'adeptes, mais son berceau originel se trouve dans l'Afrique de l'Ouest. Lors de leurs cérémonies, les Vaudounsi entrent en contact avec les divinités, dont la transe reste la manifestation la plus spectaculaire de cette communion. Les rituels sont accompagnés de chants, danses, prières, offrandes aux fétiches qui sont les représentations abstraites de ces divinités. Nous avons eu la chance de voir un de ces cultes, dans une communauté de pêcheurs. Il y avait quatre vaudous, représentés par une sorte de grand chapeau de paille, avec sur son sommet un fétiche. Ils déambulent, tournoient et font peur en passant. Par respect nous n' avons pas pris de photos, mais vous proposons un petit tour sur ce site http://voyagesaventures.com/voyages/vaudou.htm. C'était impressionnant. Naïla ne se sent jamais à très l'aise avec cette pratique. Pour la petite histoire, nous avons acheté de l'ananas coupé sous nos yeux. Avant d'avoir pu le manger, un passant nous déconseille vivement d'y goûter en prétextant qu'il va nous provoquer des démangeaisons. Pas vu, pas cru! L'ananas est exquis, mais quelques heures plus tard, voilà Naïla et Malo avec des plaques rouges sur le corps et un besoin irrépressible de se gratter. Mystère... Nous nous amusons de ce doute qui planera toujours. Pour nous, avec nos esprits cartésiens et notre besoin de toujours tout vouloir expliquer, c'est aussi important d'accepter sans juger et respecter ces pratiques ancestrales qui font partie intégrante de la culture africaine.
En tout cas Dantokpa, le marché de la divinité Dan, serpent sacré que l'on ne peut pas tuer, assistera encore longtemps à l'univers hétéroclites d'une ville riche en culture et en hommes qui se respectent et savent garder leurs traditions.
Nous avons gardé le plus authentique pour la fin, le marché vaudou. C'est ici que viennent s'approvisionner les prêtres voduns, sorte de guérisseurs venant à la rescousse de la médecine quand celle-ci ne peut plus rien faire pour libérer les patients envoûtés. Herbes séchées, minéraux en poudre, animaux séchés (tout ce vous voulez en liophillysé: tortue, rat, serpent, gazelle, léopard, singe, grenouille, chat, lézard, phacochère...) doivent être absorbés par le malade pour se désintoxiquer le corps et l'esprit. La posologie, la durée du traitement est ordonnée par le guérisseur qui aura auparavant consulté une divinité. Cette thérapie est accompagnée de prières, mais il paraîtrait que ces guérisseurs voduns sont également de fins psychologues, qui savent voir avec leur bon coeur.
Les cultes Vodous comptent dans le monde près de 50 millions d'adeptes, mais son berceau originel se trouve dans l'Afrique de l'Ouest. Lors de leurs cérémonies, les Vaudounsi entrent en contact avec les divinités, dont la transe reste la manifestation la plus spectaculaire de cette communion. Les rituels sont accompagnés de chants, danses, prières, offrandes aux fétiches qui sont les représentations abstraites de ces divinités. Nous avons eu la chance de voir un de ces cultes, dans une communauté de pêcheurs. Il y avait quatre vaudous, représentés par une sorte de grand chapeau de paille, avec sur son sommet un fétiche. Ils déambulent, tournoient et font peur en passant. Par respect nous n' avons pas pris de photos, mais vous proposons un petit tour sur ce site http://voyagesaventures.com/voyages/vaudou.htm. C'était impressionnant. Naïla ne se sent jamais à très l'aise avec cette pratique. Pour la petite histoire, nous avons acheté de l'ananas coupé sous nos yeux. Avant d'avoir pu le manger, un passant nous déconseille vivement d'y goûter en prétextant qu'il va nous provoquer des démangeaisons. Pas vu, pas cru! L'ananas est exquis, mais quelques heures plus tard, voilà Naïla et Malo avec des plaques rouges sur le corps et un besoin irrépressible de se gratter. Mystère... Nous nous amusons de ce doute qui planera toujours. Pour nous, avec nos esprits cartésiens et notre besoin de toujours tout vouloir expliquer, c'est aussi important d'accepter sans juger et respecter ces pratiques ancestrales qui font partie intégrante de la culture africaine.
En tout cas Dantokpa, le marché de la divinité Dan, serpent sacré que l'on ne peut pas tuer, assistera encore longtemps à l'univers hétéroclites d'une ville riche en culture et en hommes qui se respectent et savent garder leurs traditions.
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