La joie d'être à l'école.

La joie d'être à l'école.
Pour soutenir notre action au Bénin: Raiffeisen compte 10-9374-7 mention Africanpuzzle CH60 8047 2000 0059 4815 0

Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.

Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.
Salle informatique de Sainte-Rita

Le bonheur de partager

Le bonheur de partager
Nous proposons à des étudiants suisses de nous accompagner au Bénin afin de partager un peu de leur énergie et générosité en nous aidant dans nos diverses actions sur le terrain.

Pâques 2013

Pâques 2013
15 jours pour installer 2 salles informatiques, rendre visites à tous nos enfants parrainés et distribuer du matériel scolaire ainsi que des habits. Tout ça grâce à l'aide nos 8 volontaires !

36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014

36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014
Avec 8.- par mois, vous pouvez offrir la joie à un enfant en lui permettant de devenir élève simplement.

Notre association

Notre association
Depuis notre retour nous avons donc crée une association, African Puzzle, qui vise à améliorer la scolarité des élèves béninois. Deux nouvelles salles informatiques sont en cours d'installation et déjà 36 enfants sont parrainés!

lundi 20 décembre 2010

Sur la côte...

La route des esclaves
Ouidah est un centre historique qui a sa plus grande importance sur la côte atlantique de l' Afrique de l' Ouest. En effet,  née sur le site où les premiers colons s' installèrent, la ville est chargée d' histoire.  Prospère, grâce aux marchands européens qui firent fortune avec le commerce de " bois d' ébène", nom pudique pour parler du marché des esclaves. Les  richesses accumulées de la dynastie alors en place suscita la convoitise du roi d' Abomey qui s' empara alors de la ville par la force de ses armées. S' en suivit un fructueux commerce avec les puissances coloniales (essentiellement, l' Angleterre, la France et le Portugal), qui continua bien au-delà de l' abolition de l'esclavagisme avec la culture du palmier à huile. Le Portugal ne quittera le pays qu'en 1961.

Le sentier de terre qui relie la ville à l' océan reste un témoignage de ce triste commerce. La route des esclaves a été parcourue par des dizaines de milliers d' hommes durant plusieurs siècles.  Ces hommes capturés dans les campagnes et villages, étaient enchaînés et échangés au marché de Ouidah contre des armes, de l' eau de vie et des pacotilles (par exemple, pour un canon il fallait entre 10 et 15 hommes). Avant d’ atteindre la côte, ils s’ arrêtaient à l’ arbre de l’oubli et devaient tourner trois fois autour en signe d’ adieux afin d’ empêcher, selon la tradition, l’âme de se venger.
Ce parcours a fait l’ objet d’ une mise en valeur de l’ Unesco qui a élevé des statues tout au long des 4 kilomètres et le mémorial du non-retour, repeint entre notre premier et deuxième passage.En tout cas c’ est un lieu riche  en émotions en pensant à cette triste période de notre histoire.


Ouidah, qui est aussi la capitale du culte vaudou, se trouve sur la route des pêches que nous avons emprunté en rentrant de Grand-Popo. C’ est sur cette côte que viennent fréquemment des tortues pour y pondre leurs oeufs.
La tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea) et la tortue luth (Dermochelyscoriacea) pondent sur la plage de septembre àdécembre, la tortue verte (Chelonia mydas) et la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata) sont, quant à elles pêchées en mer.      






Elles aiment les caresses!
Il y a des associations qui militent pour protéger et faire vivre ces espèces marines. Nous avons rencontré des pêcheurs qui nous ont expliqués leur travail, c' est-à-dire sillonner les plages pour recueillir les oeufs avant qu’ ils ne soient déterrés ou mangés par un prédateur, recenser les tortues et bien sûr vivre un peu du tourisme. Ils nous ont montré les tortues et des bébés qui sortaient de l’ oeuf. Malo et Naïla se sont fait une joie de les mettre à l’ eau.