La joie d'être à l'école.

La joie d'être à l'école.
Pour soutenir notre action au Bénin: Raiffeisen compte 10-9374-7 mention Africanpuzzle CH60 8047 2000 0059 4815 0

Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.

Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.
Salle informatique de Sainte-Rita

Le bonheur de partager

Le bonheur de partager
Nous proposons à des étudiants suisses de nous accompagner au Bénin afin de partager un peu de leur énergie et générosité en nous aidant dans nos diverses actions sur le terrain.

Pâques 2013

Pâques 2013
15 jours pour installer 2 salles informatiques, rendre visites à tous nos enfants parrainés et distribuer du matériel scolaire ainsi que des habits. Tout ça grâce à l'aide nos 8 volontaires !

36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014

36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014
Avec 8.- par mois, vous pouvez offrir la joie à un enfant en lui permettant de devenir élève simplement.

Notre association

Notre association
Depuis notre retour nous avons donc crée une association, African Puzzle, qui vise à améliorer la scolarité des élèves béninois. Deux nouvelles salles informatiques sont en cours d'installation et déjà 36 enfants sont parrainés!

mardi 31 août 2010

Sénégal - Mali

Traversée de la frontière Sénégal-Mali
Le long de la route, avant le poste frontière, des kilomètres de camions en file indienne attendent l'autorisation de passage. Nous arrivons au poste sur une route, plutôt une piste défoncée, avec d'énormes flaques, pardon,lacs d'eau. Nous devons retourner en arrière sur 1km jusqu'au poste de la douane véhicule pour faire valider la sortie du Sénégal, avec la sortie validée dans le passeport de Stéphane. Des femmes se voient refuser le passage, le douanier garde même leur passeport en les jetant négligemment par terre. Difficile d'assister à la détresse des gens quand on est impuissant, on est presque gênés de repartir si vite. De retour au poste frontière, nous passons le pont sur le fleuve Sénégal. Nous le traversons 5 fois durant notre voyage .Ce fleuve d'Afrique occidentale au régime tropical, long de 1'790 km prend sa source en Guinée à 750m d'altitude. Il arrose le Mali, puis la Mauritanie et le Sénégal, tout en servant de frontière entre ces deux derniers pays, avant de se jeter dans l'océan Atlantique à Saint-Louis. Passé le pont, nous recommençons les formalités, mais côté malien, au poste pour les véhicules, il est déjà 20h00 et nous décidons de passer la nuit sur place, à côté des véhicules prêts à l'importation. 
Partout des chauffeurs à même le sol, ou sur une natte que l'on peut louer, des gens en transit qui sortent des bus pour passer la nuit. Devant notre porte une femme et ses trois filles viennent dérouler leur natte et se coucher pour passer la nuit. Heureusement nous n'avions plus envie de sortir parmi les moustiques! L'air est irrespirable Nous n'avons jamais eu aussi chaud...sommes  trempés comme au sortir d'une douche. Une longue nuit pénible commence, avec les coassements de grenouilles, les bavardages, et l'âne qui fait office de clocher.
Le lendemain, nous passons le poste pour les personnes , en ayant pris soin de demander le béa-ba du bambara, langue couramment parlée dans cette région du Mali, au boucher du coin, un peu déçu que nous n'ayons pas envie de manger son mouton fumé à 8h00 du matin. 
Et c'est parti pour un nouveau pays!
Direction Bamako.

Au revoir Sénégal

Dernier jour au Sénégal...
De bonne heure, pour une fois, car la route qui nous attend est longue, nous démarrons le moteur de notre cher bus. Et c'est peu dire...Fatik- Kaolack, 45km de trous énormes, la fameuse route dont plusieurs voyageurs rencontrés en chemin nous avaient parlé, est encore pire que nous nous l'étions imaginée. En fait ce qui est drôle, c'est que l'important n'est plus de rester sur la droite, mais de simplement de  s'éviter en zigzaguant  entre les orifices rougeâtres!
Kaolack, une ville encerclée d'eau chargée de détritus et de plastique. Des salines aussi. Comme il nous faut trouver  un distributeur d' argent, nous entrons en ville. Très difficile de circuler entre les véhicules, le marché( le fameux que nous voulions cette fois-ci éviter), les flaques d' eau... Devant la banque, une  vingtaine d' handicapés en chaise roulante rouillée, sont alignés et font la manche... C'est déjà une chance d'en posséder une, il n'est pas rare d'en voir se traîner par terre. 
Puis c' est « tout direct », comme il disent ici même s'ils montrent à gauche !, nous traversons des grandes étendues boisées et nous avons le plaisir de voir des singes, des petits tic-tac, un énorme varan et bien sûr une multitude d'oiseaux, colao, merle argenté, perroquets, petits oiseaux rouge vif. Après au moins dix arrêts pour tenter de les photographier, Steph décrète que c'en est assez... Mais pour se moquer de Nacha,  Malo se fait un plaisir de tous les montrer » Oh,  un coco là haut!!! ».  Première culture du coton et beaucoup d' arachides. Croisons des cars pourris filant à toute allure, ce qu'on est bien dans un véhicule privé.
Le Sénégal  est bientôt derrière nous... Sénégal, pays touristique, mais où la pauvreté est omniprésente.
Il nous reste en mémoire un pays coloré, la terre rouge en contraste avec l'herbe fraîche presque vert fluo , la végétation luxuriante, les pirogues si joliment décorées. On ne pas non plus oublier les moyen de transports si nombreux et...originaux si l'on peut dire: les taxis jaunes, Peugeots 505, Renault 12, Mercedes 230, direction faussée, pas d'amortisseurs et on en passe, le grand luxe!, les mini- bus Mercedes blancs ou rouille, archi- bondés jusque sur la plate forme arrière (même quand ils roulent à plus de 80km/h) aux fenêtres inexistantes,  les transports urbains,  notre coup de coeur. Mais attention, tous sont enjolivés: fourrure sur les rétroviseurs, tapis sur le tableau de bord, rideaux au plafond, pincettes décoratives ,autocollants de Madonna millésimés, etc.
Les gri-gris partout, pendu au cou, à la maison, au pot d'échappement (comme un os), omniprésents dans leur quotidien et qui dirigent leur vie grâce au marabouts. 
Et pour finir la beauté de ce peuple, le sourire des enfants, l'élégance des femmes toujours vêtues de magnifiques tissus ,bien coiffées, un bébé sur le dos et une bassine sur la tête, le corps athlétique des hommes (on comprend bien qu'ils soient de redoutables concurrents pour nos sportifs!) qui nous a si gentiment ouvert les portes de son pays. Merci.

dimanche 15 août 2010

Le Siné-Saloum, dans le delta des fleuves Siné et Saloum

Comme notre ami Johnny vit dans cette réserve naturelle, nous voici embarqués à bord de sa pirogue, c'est d'ailleurs le seul moyen de circuler dans ce delta. Beaucoup de villages sont coupés du monde. 
Ils vivent de la pêche avec de tous petits moyens. Tout est bon: langoustes, crevettes, crabes, huîtres collées au racine de palétuviers, soles, sardines, divers gros poissons dont on  ne se souvient plus tant il y en a. Avons fait le chemin jusqu'à Dionouar en passant par Djifer, village  où il vit avec sa femme et sa fille, après des années de dur labeur en Europe.

Ce parc national de 180'000 hectares possède une mangrove qui abrite une faune riche et variée. Nous avons la chance de voir, de près, un banc de dauphins, remontant le fleuve pour mettre bas. Des chacals qui chassaient les pélicans sur la plage. Et toutes sortes d'oiseaux, martins-pêcheurs, cormorans, aigrettes, flamands rose. tisserins gendarmes,... La pêche n'a rien donné, mais les lignes se sont emmêlées! Malo était content, bien que nous aurions eu plaisir à voir un barracuda. Notre piroguier Sido (c'est facile juste après  fa, sol et la il y a moi !!) est un véritable artiste à travers les bancs de sable lorsque nous rentrons et que la marée est descendante.Un seul canal est praticable pour les grands bateaux, c'est le passage jusqu'à Kaolack pour aller charger les arachides et le sel.
Dans cette ville se trouve le plus grand marché couvert de l'Afrique de l'Ouest, mais comme elle est très polluée, infestée de moustiques et où sévit encore le choléra, nous passerons notre chemin.


Réserve de Bandia




Nous voici en pleine savane africaine, cette réserve de 3500 hectares se visite en 4X4 car à la saison des  pluies, les pistes sont défoncées, voir impraticables. Pour la première fois avec un guide, il nous emmène pour un tour de 2 heures à la découvertes des animaux, en semi-liberté, dans leur "milieu naturel".
La famille de phacochères a faire rire tout le monde avec ses bains de boue, et son antenne relevée lors de petits pas de course. Des cous qui dépassent des arbres et nous voilà devant la famille girafe au complet.
Les crocodiles plongés dans leur mare, seul le dessus de leur tête restait visible. Les antilopes, les élands, les zèbres, les singes sont peu farouches. Mais le rhinocéros blanc a été difficile à trouver. Il est magnifique, imposant. Nous nous étonnons de sa couleur sombre. Cela viendrait d'un amalgame entre wide et white .
On s'est régalé, Naïla a adoré.






Sur la route pour M'Bour, la vraie vie africaine reprend: arrêt pour du pain, attroupement, jour de lessive avec sèche-linge à ciel ouvert, la joie des enfants qui jouent avec si peu, les étals au bord de la route...
Depuis le 12 août, c'est Ramadan, la vie fonctionne donc au ralenti.
Nous descendons sur N'Dagane afin de visiter les îles du Siné-Saloum et notre ami Johnny. La route est mauvaise et nous arrivons dans un petit paradis nommé "Auberge Bouffe" tenue par deux suisses, Barbara et Bruno. Ce petit nid douillet, arborisé avec goût, est aménagé avec plein de charme et de créativité, comme les voisins en caricatures colorées, bravo Barbara !!
Vous pouvez le découvrir sous www.aubergebouffe.com et visiter sa galerie de photos. Vous pourrez alors admirer les superbes oiseaux que nous voyons tous les jours, mais que nous n'arrivons pas à photographier.

mercredi 11 août 2010

Le Sénégal nous y voici...

Le Sénégal
Le choc est immédiat! On est dans un autre monde: végétation luxuriante, rizières, cases,  des enfants partout , oiseaux multicolores, buffles... Conduite de nuit, malgrè les sages recommandations des douaniers et experts d'Afrique.
Nous passons la nuit à St-Louis au camping Océan, chez Raymond, un camarguais exilé depuis plus de 20 ans au Sénégal, d'abord comme commandant de pêche, puis marié à un sénégalaise, il ont monté un hôtel avec camping. Nous sommes à nouveau seuls sur la place, mais le lendemain départ matinal pour la capitale, avec comme objectif, passe-avant prolongé, et de retour dans la superbe ville de St-Louis. Il nous faut 5 heures pour rejoindre le port de Dakar, bureau des douanes, môle 2.
Stéphane commence alors son marathon, il passe de bureau en bureau, chaque fois un militaire lui demande un autre papier, qu'il fournit, puis il doit passer devant un autre officier. Ce manège dure de 11h30 à 18h30, Fernand Raynaud avait une excellente définition du douanier, que Stéph a pu vérifier..
Il quitte dépité le port, car on vient de lui indiquer que seul un colonel, dans un bureau au 4ème étage situé sur la place de l'Indépendance, est autorisé à lui prolonger son papier. Il s'y rend et 20 minutes plus tard, le papier est signé, avec les meilleures salutations du militaire....Le reste de la famille attend, attend, attend dans le bus et sue même sans rien faire! La seule consolation est de trouver un super marché Casino avec de la nourriture européenne, Malo et Naïla sont aux anges!Pour Malo qui ne rêve que d'un steak frites ou d'un bon cervela, c'est pas encore ça, mais on s'en approche il y a des Knacki!
Nous décidons de reprendre la route pour revenir à St-Louis, mais un énorme embouteillage nous retient durant trois heures, sur une distance de 20km parcourus. Le moteur commence à chauffer, nous quittons la route, et nous rendons au Lac Rose, lieu superbe que nous atteignons à minuit et demi. Eh, oui on a vraiment de la peine à ne pas rouler de nuit, à croire que l' on aime le goût du risque. Le derniers kilomètres son asphaltés nous a dit le sympathique gendarme, mais il a oublié de préciser qu'ils étaient aussi remplis d'énormes trous.
Le lendemain, nous admirons le lac, mais constatons que sa couleur rose n'est  que très faible,plutôt violet, car nous sommes en période d'hivernage et il a beaucoup d'eau. Au village, nous comprenons mieux l' état de la route. Il y une trentaine de vieux camions Saurer qui chargent du sable. Ils pourraient de tant en tant en perdre un peu sur la route pour boucher les trous!
Nous retournons alors sur St-Louis, pour profiter de visiter cette magnifique ville de musiciens. Nous retournons au camping Océan où Raymond, le patron, nous attend. Nous  nous rendons en taxi en ville, 10 dans un tas de feraille et visitons la ville de nuit.     
Nous quittons lundi, le camping Océan sur la langue de Barbarie à St-Louis, après deux jours de repos et tractations pour essayer de récupérer une partie de l'assurance Sénégalaise inutile..Pav, un Mauritannien transitaire,tente les démarches pour nous. »Inch Allah ».
Nous partons en direction de M'Bour un peu en dessous de Dakar. Notre chemin est bordé de baobabs millésimés pour certains, et dont le diamètre dépasse les 3m!! Les cases sont toujours entourées d'une palissades. Les moyens de cultiver la terre simple. Des magnifiques manguiers, dont les fruits vendus sur des étals en bord de route  son exquis.Nous arrivons dans une région superbe entre Kébemer et Thiès, le variété d'espèces d'oiseaux, comme pélicans, tisserins(il y en a parfois une centaine par arbre et leur nid est une  merveille), oiseaux bleu azur, noirs avec une très longue queue,ibis, aigrettes  vautours,...est impressionante; la végétation verdoyante et luxuriante et la couleur de la terre qui elle a viré au rouge ocre.
Nous nous posons dans un petit coin de paradis, nommé « Terre d'Afrique »
www.hotelterreafrique.com que vient de reprendre un français hyper sympa et serviable. Les enfants sont très vite conquis par la superbe piscine qui trône au milieu du camping. Personne, nous sommes les seuls clients. Un peu comme partout d'ailleurs! Le chant des oiseux, le bruit des vagues quoi de mieux pour vous écrire ces quelques lignes...
Des enfants jouent sur la plage et s'amusent à essayer le skimboard à Malo.Ils nous écrivent leur nom sur le sable, on parle avec la famille.C'est ça le plus grand plaisir d' un voyage : échanger, communiquer, s'apprivoiser.

La frontière sénégalaise

Rosso et la frontière sénégalaise

Après notre traversée « Express » de la Mauritanie, sécurité oblige, nous atteignons la frontière sénégalaise dans le village de Rosso,Mauritanie.
Nous nous trouvons devant un portail métallique de 2m de haut, c'est là derrière que se trouve le poste de frontière, véritable plaque tournante pour l'entrée au Sénégal, le poste le plus pourri de toute l'Afrique il paraît...On a déjà une appréhension. Notre première idée était de prendre le barrage de Diama en bord de mer, mais comme il a plu, un 4x4 est nécessaire.
Nous franchissons le portail accompagnés d'une nuée de personnes nous promettant de tout faire pour nous aider...... super, Steph adore cela.
Et le voilà, majestueux, brun (on irait quand même pas s'y baigner...), symbolique passage en Afrique noire!
Le douanier nous demande nos papiers pour aller les « tamponner », on doit régler la taxe de port, le timbre des douaniers, puis c'est le début des soucis avec l'assurance. Dans l'agence d'assurance à Nouakchott, l'employé a escroqué Stéph en lui vendant une assurance seulement pour le Sénégal, alors qu'il avait demandé une assurance CDAO (Certificat D'assurance Afrique de l'Ouest) Il doit conclure un nouveau contrat valable pour la poursuite de notre périple. Après 30 minutes de palabres administratives, de refus aux vendeurs, on aurait pu faire reluire le bus, acheter biscuits, chiffons pour s'éponger, ce qui aurait été très utile d'ailleurs, acheter un bout de bois pour se laver les dents. Voilà pourquoi ils ont les dents si blanches, ils se les frottent à longueur de journée! Nous montons sur le bac pour passer le fleuve. Arrivés côté sénégalais, on prend les mêmes et l'on recommence...Le laveur d'auto nous demande toujours et encore pour passer la patte, et on a tout à coup plein d'amis. En fait, on a rien inventé avec Facebook! Discussions sympathiques, on en profite pour apprendre quelques mots en wolof.
Nous quittons finalement le poste de douane à 19h30 avec comme ordre de marche une obligation de rejoindre le port de Dakar dans les 24heures !!! afin de prolonger notre passe-avant.

La Mauritanie

La Mauritanie

Ah, Nouakchott! Nuit chaude, humide = moustiques. Donc on pose les moustiquaires, ou plutôt on essaye. Avec l'espace que nous avons à disposition pour dormir, on a franchement l'impression d'avoir un filet sur le nez.










 Mais faudra bien qu'on s'y habitue. Durant la nuit, il pleut. Donc nous voilà en ville, les pieds dans la gadoue à chercher le meilleur moyen de traverser la route! La circulation est également intense . Ils roulent n'importe comment, peut être ont ils la vision rétrécie, tout enturbannés qu'ils sont...! Mais au moins l'égalité vestimentaire entre hommes et femmes est rétablie! Et nous voilà pris en sandwich par deux camions. Résultat: les roues du vélo sont toutes voilées. Pauvre Malo, il a bientôt intérêt à faire de la course à pieds! Et pourtant, ici on nous a déjà demandé 10x fois pour les acheter. Plus on descend vers le Sud et plus les paysages sont extraordinaires.
 La terre orange contraste avec la verdure de plus en plus dense à l'approche du fleuve Sénégal. Les villages, entre dunes et verdure, qui  bordent la route se ressemblent, petits cubes aux toits bleus (quand on à demandé qu'elle était leur fonction au policier, la meilleure réponse a été 40 kg!), tentes (certaines nous font penser à des yourtes)  et couvert où l'on se rencontre. Bien sûr les femmes et les enfants ensemble, les hommes entre eux. Certaines mosquées sont carrément turquoises! On est sous le charme. Les femmes sont de moins en moins voilées et de plus en plus colorées.

dimanche 8 août 2010

jusqu'à la frontière mauritanienne

Dahkla-frontière mauritanienne
Journée de route, même plus une ligne électrique, mais une chaleur étouffante jusqu'au poste frontière. Début des formalités marocaines, police d'abord, puis douanes dans un autre local. Stéph laisse sa paire de lunettes au poste police, mais voit passer un douanier avec elle sur le nez, qu'il dépose dans le tiroir de son bureau. Il passe vers le douanier et lui demande ses lunettes, lui fait mine de ne rien entendre, il insiste en lui disant qu'il l'a vu les mettre dans son tiroir. Le douanier lui sort alors la paire de lunette et lui demande tout étonné, serait-ce celle là ? Stéphane lui confirme qu'il vient de les laisser au poste police de l'autre côté de la route. Le douanier les lui rend.
Nous partons pour la traversée du « no man'sland » de 9 km de piste séparant les deux postes frontières.La piste est totalement défoncée, on se colle à un taxi pour passer par un chemin « potable », au milieu, il s'arrête pour demande que nous le payions pour son guidage, Stéphane refuse et lui passe devant.... Nous touchons une fois le dessous du bus sur une pierre, !!OUF !!, On a mis la plaque !!
Nous arrivons au poste de douane mauritanien, petite cabane, on y dort, on y mange, on y rempli des papiers, on y fait tout quoi...
Les policiers veulent nous faire payer comme la police marocaine, mais quand nous leur expliquons que nous sommes en route avec un projet humanitaire, ils nous accordent la gratuité du passage. Nous tirons encore jusqu'à Nouadibhou pour passer la nuit dans le minuscule camping de « la baie du lévrier » chez Ali. 
Nous repartons le lendemain direction Nouakchott, nous découvrons le train des mines avec ses 113 wagons de minerai de fer rempli à ras bords, d'où les deux locomotives !! Le paysage le long de la route est magnifique, il varie en couleur de sable, entre grandes dunes claires, creux de  couleur presque noire, des monts bruns foncés et du sable comme la neige sur nos routes en hiver. A Nouakchott, c'est le chaos, suite à un orage, les rues sont de véritables bourbiers. Nous trouvons l'auberge du Sahara, mais pas de connection Wifi donc pas de mise à jour du blog possible

Le Sud marocain

Le sud marocain

Après une nuit à la plage d'Aouziwel (petite brèche dans les falaises cotières) qui nous permet de nous poser directement à la mer, petit havre de paix, où pour une fois, il n'y a personne si ce n'est des dromadaires et une famille qui nous propose de boire le thé saharien avec eux et de nous aider si nécessaire

Nous tirons jusqu'à Dahkla, le spot mondialement connu pour le kite.

Les paysages sont comme dans les westerns, des plateaux tubulaires, de longues vallées désertiques nous ne croisons personne sur la route, si ce n'est quelques gros frigorifiques, on croit voir des villages au loin, mais ce sont des mirages. Nous ne découvrons que 2 points d'eau sur 300km, à chaque fois quelques maisons vides, des villages fantômes, mais des mosquées. Toute la côte est bordée de falaises abruptes, une usine de pêche avec des ouvriers vivant sous ...plastique.





En ville, nous faisons poser une plaque métallique sous le bus pour protéger le carter, d'un vilain caillou. Le travail commence à 19h30 pour se terminer à 0h40, à la lumière d'un spot, avec 4 «mécanos » couchés sous le véhicule.



Natascha et les enfants profitent d'aller faire les courses au marché couvert et en ville, véritable fourmilière,plus de monde que chez nous un samedi à la M.....  . Nous retournons nous poser au Km 25 sur le parking de la plage, mais nous ne sommes pas seuls, des centaines de crabes à grosse pince sortent de leur trous le soir venu, c'est presque effrayant. Malo est content de prendre son cours de kite et nous de manger de la poudre de sable. Natascha elle, nettoie le bus toutes les demi-heures, mais elle nous avait promis de ne plus être maniaque!!!! Nous profitons le soir suivant avec nos amis Cyril,Gaëlle et Jimmy, d'aller nous laver sous une douche d'eau sulfureuse à 39° avec comme salle de bain, la vallée désertique. On est content d'être propre, même si l'on sent un peu l'oeuf pourri...