Ce blog va retracer notre projet humanitaire à travers l'afrique, soit le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, et le Bénin où nous avons installé une salle d'informatique dans une école de Cotonou. Une expérience de 6 mois qui nous a touché, ouvert un autre regard sur le monde et surtout donné l'envie de continuer notre action. Alors voici les nouvelles de notre association African Puzzle!
La joie d'être à l'école.
Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.
Le bonheur de partager
Pâques 2013
36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014
Notre association
SPOT
Si vous voulez mieux connaître le Bénin...
lundi 4 octobre 2010
Toyoyomé ou l' école sur pilotis.
La ville de Cotonou s' étend entre l'océan et le lac Nokoué. Ce lac fait partie du delta du fleuve Ouémé qui prend sa source au nord du pays et s' étend sur près de 26'000 hectares. Il y a donc une partie de la ville qui vit sur l' eau et dans des maisons sur pilotis. Pour y arriver nous empruntons une piste qui est de plus en plus étroite, de plus en plus basse car une multitude de fils électriques, tenus par de simples bout de bois sont tendus tel une toile d'araignée. Dire que ces quartiers sont fréquemment les pieds dans l'eau! On ne parle pas de sécurité, mais de survie... Puis nous continuons à pied. L'eau de plus en plus haute, il nous faudra vite des bottes pour ceux qui n' ont pas la chance de barboter dans la boue grâce à leurs tongs!
Des détritus, des excréments, de la saleté partout... Pas de sanitaires, tout passe dans l'eau. Comme nous ne pouvons plus continuer à pieds, on nous amène une petite barque, très petite pour huit. Autant dire que l' on ne bouge pas d'un poil, car elle tangue au moindre petit mouvement et on a pas vraiment envie de tomber pour nager dans ce liquide brun entre les déchets et objets flottants non identifiés! La barque qui nous emmène à l' école se faufile entre les maisons où vivent joyeusement les familles. La vie s' organise entre la maison en bambou recouverte d' un toit de tôle et la plateforme où l' ont voit les femmes qui lavent, font la lessive, cuisinent.
Toujours beaucoup d' enfants qui nous font signe, un sourire communicateur aux lèvres. Comme quoi il n' y a besoin de vraiment peu pour être heureux, mais ici il y la chaleur humaine. Ils ne connaissent certainement pas la solitude...Ils vivent essentiellement de la pêche et de son commerce.
Des détritus, des excréments, de la saleté partout... Pas de sanitaires, tout passe dans l'eau. Comme nous ne pouvons plus continuer à pieds, on nous amène une petite barque, très petite pour huit. Autant dire que l' on ne bouge pas d'un poil, car elle tangue au moindre petit mouvement et on a pas vraiment envie de tomber pour nager dans ce liquide brun entre les déchets et objets flottants non identifiés! La barque qui nous emmène à l' école se faufile entre les maisons où vivent joyeusement les familles. La vie s' organise entre la maison en bambou recouverte d' un toit de tôle et la plateforme où l' ont voit les femmes qui lavent, font la lessive, cuisinent.
Toujours beaucoup d' enfants qui nous font signe, un sourire communicateur aux lèvres. Comme quoi il n' y a besoin de vraiment peu pour être heureux, mais ici il y la chaleur humaine. Ils ne connaissent certainement pas la solitude...Ils vivent essentiellement de la pêche et de son commerce.
Sur l' initiative d'Hélène, qui suite à un voyage au Bénin, désire soutenir cette école détruite depuis son incendie et permettre aux enfants de continuer leur scolarité, l' école de Toyoyomé a été reconstruite grâce aux fonds récoltés en Suisse. Il faut dire que dans ce quartier, les habitants lacustres ne veulent pas envoyer leurs enfants en ville, sur terre ferme. C' est le secrétaire adjoint de l' association des parents d' élèves qui nous reçoit, ainsi qu' une ribambelle d' enfants. Ils s' amusent beaucoup de poser pour la photographe et surtout de se voir sur l' écran! Les 6 classes accueillent 288 élèves du CP au CM2. pas de mur de séparation entre chaque niveau, juste une palissade de 2m.
Il paraît que c'est bruyant... On se réjouit de revenir voir comment les maîtres font pour enseigner sans se déranger les un les autres. Et on ne parle pas du nombre d'élèves par classe...
Nous, on est sous le charme de ce village lacustre.
Actuellement, 2 semaines après notre visite, il est impossible pour les enseignants de faire la rentrée des classes.
Tout est inondé, cela paraît difficile à croire car les pilotis nous paraissaient hauts. Et si les bâtiments scolaires sont sous l'eau, il en est de même pour les cabanes...
Les habitants ont dû aller se réfugier ailleurs. Nous ne manquerons pas de revenir voir ce coup de coeur que nous partageons, dont nous avions tant entendu parler.
C'est super de pouvoir voir tous les bienfaits apportés par l'initiatrice dans cette région très démunie.
Tout est inondé, cela paraît difficile à croire car les pilotis nous paraissaient hauts. Et si les bâtiments scolaires sont sous l'eau, il en est de même pour les cabanes...
Les habitants ont dû aller se réfugier ailleurs. Nous ne manquerons pas de revenir voir ce coup de coeur que nous partageons, dont nous avions tant entendu parler.
C'est super de pouvoir voir tous les bienfaits apportés par l'initiatrice dans cette région très démunie.
Inscription à :
Articles (Atom)