La joie d'être à l'école.

La joie d'être à l'école.
Pour soutenir notre action au Bénin: Raiffeisen compte 10-9374-7 mention Africanpuzzle CH60 8047 2000 0059 4815 0

Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.

Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.
Salle informatique de Sainte-Rita

Le bonheur de partager

Le bonheur de partager
Nous proposons à des étudiants suisses de nous accompagner au Bénin afin de partager un peu de leur énergie et générosité en nous aidant dans nos diverses actions sur le terrain.

Pâques 2013

Pâques 2013
15 jours pour installer 2 salles informatiques, rendre visites à tous nos enfants parrainés et distribuer du matériel scolaire ainsi que des habits. Tout ça grâce à l'aide nos 8 volontaires !

36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014

36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014
Avec 8.- par mois, vous pouvez offrir la joie à un enfant en lui permettant de devenir élève simplement.

Notre association

Notre association
Depuis notre retour nous avons donc crée une association, African Puzzle, qui vise à améliorer la scolarité des élèves béninois. Deux nouvelles salles informatiques sont en cours d'installation et déjà 36 enfants sont parrainés!

mardi 19 octobre 2010

Notre quotidien

Au camp Guézo, l'électricité est attendue pour ces jours. Tant mieux, Steph tourne en rond... impatient d'allumer ses bécanes. Il a déjà installé le stabilisateur de tension. Un compteur sera peut-être installé afin que l'école dispose de sa propre ligne. Le matériel a également été inventorié.
Cette semaine, nous sommes allés soutenir et discuter avec les stagiaires de la bibliothèque à Jéricho. Leur travail avance à grands pas. Les bibliothèques roses, rouges sont déjà étiquetées et traitées selon 3 critères, l'auteur, le titre et le genre. A l'aide d' un logiciel  spécifique au bibliothécaire, tous sont enregistrés sur l' ordinateur. Beaucoup d'enfants sont impatients de pouvoir à nouveau venir lire des BD sur leur temps libre et emprunter des livres.
Mme Boko, la directrice, était en classe, une pile de travail à faire. 
L’école vit des échos des enfants qui répètent  en choeur , mais qui aussi souvent travaillent calmement à leur table. Bien que la période soit commencée, il y toujours une classe qui court vers nous pour nous accueillir chaleureusement.  Comme la maîtresse n’ était pas là, nous leur avons demandé de retourner en classe et de nous chanter un chant. " Yovo, yovo, bonsoir, ça va bien? Merci!" En boucle....Malo et Naïla ont bien ri de les voir frapper des mains en sautant par terre ou sur... la table! Et quel chahut. On admire sincèrement ces professeurs qui parviennent à maintenir la discipline avec autant d’élèves (rappelons qu’il y en a entre 40 à 80 par classe). On a quand même vu une fois un maître avec un certain petit fouet...
Stéphane a rencontré un membre de l’association des parents d’élèves de Toyoyomé afin de parler de l’avenir de cette école sur pilotis, toujours fort appréciée et utile à la population locale qui ne souhaite pas quitter le lac. Une campagne nationale, énormes affiches à l’ appui, préconise la fermeture des écoles qui ne sont pas conformes aux  critères du ministère. Mais on n'y est pas encore, d’autant plus que les gens tiennent à leurs école de proximité et on les comprend aisément. On attend de pouvoir enfin aller sur place, mais l’eau inonde encore la cour et l’ école n’est par conséquent pas ouverte.
Dans notre lancée, nous avons pris rendez-vous avec la directrice du ministère de l’ enfance. Nous aurions souhaité avoir une liste d’ orphelinats sur Cotonou ou les communes avoisinantes. Refus immédiat, la dame a eu peur que l’ on soit intéressé par l’ adoption. Nous lui avons expliqué la raison de notre demande, c’ est-à-dire faire profiter une institution de panneaux solaires pour pouvoir alimenter des salles non éclairées. Nous avons appris qu’ il y a deux sortes d’ orphelinats, les non répertoriés et les officiels reconnus soutenus par l’ Etat. Un programme est actuellement en cours afin de mettre ces dernières institutions aux normes ministérielles. Donc pas de réponse pour nous qui repartons bredouilles.
Nous avons eu la chance de rendre visite à la Bergerie de Dieu, soutenue par une église suisse et des fonds privés. Les enfants sont actuellement logés dans de petites chambres sombres, 2 ou 3 par lit. Sanitaires vétustes, locaux communs restreints. Grâce à cette aide précieuse, un nouveau bâtiment  de 3 étages est en construction pour loger les enfants, des salles de classe sont ajoutées au site actuel. Afin de contribuer aux sources de revenus, l’orphelinat produit du savon. Malgré une pluie battante, une joie de vivre communicative nous transporte dans leur univers, les rires et les chants d’enfants nous réchauffent le coeur. 
Nous avons profité de la venue du directeur de Sègbohouè  à Cotonou le week-end pour discuter des conditions de travail de cette année. Le bâtiment abritant les 3 classes et les 2 paillotes accueillent 257 élèves pour trois  enseignants!!! Ils sont donc momentanément réunis, CI CP, CE1 CE2, CM1 avec CM2. Pour pallier à cette pénurie d’ enseignants, des communautaires, payés par la solidarité européenne sont requis. Il semblerait que ce soient des problèmes économiques qui freinent la formation des maîtres. Nous prenons également rendez-vous avec l’ inspecteur avant d’ aller au ministère, afin de débattre de ces 2 problèmes majeurs, la place et les effectifs. Il nous paraît évident qu’il faille d’ abord résoudre ce dernier avant d’ envisager et de payer une nouvelle construction.