La joie d'être à l'école.

La joie d'être à l'école.
Pour soutenir notre action au Bénin: Raiffeisen compte 10-9374-7 mention Africanpuzzle CH60 8047 2000 0059 4815 0

Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.

Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.
Salle informatique de Sainte-Rita

Le bonheur de partager

Le bonheur de partager
Nous proposons à des étudiants suisses de nous accompagner au Bénin afin de partager un peu de leur énergie et générosité en nous aidant dans nos diverses actions sur le terrain.

Pâques 2013

Pâques 2013
15 jours pour installer 2 salles informatiques, rendre visites à tous nos enfants parrainés et distribuer du matériel scolaire ainsi que des habits. Tout ça grâce à l'aide nos 8 volontaires !

36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014

36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014
Avec 8.- par mois, vous pouvez offrir la joie à un enfant en lui permettant de devenir élève simplement.

Notre association

Notre association
Depuis notre retour nous avons donc crée une association, African Puzzle, qui vise à améliorer la scolarité des élèves béninois. Deux nouvelles salles informatiques sont en cours d'installation et déjà 36 enfants sont parrainés!

dimanche 19 septembre 2010

Le Burkina Faso ou le pays où il pleut tous les jours...
Comme il pleut à nouveau, nous décidons de quitter Ouagadougou après une journée de repos. La route pour le Bénin est en bon état et notre chauffeur se fait une joie de pouvoir faire monter le compteur, au grand désarroi du photographe qui s' arrêterai bien à chaque village, palmiers, champs ou rivière! Toujours les mêmes scène de vie, la vie africaine. On a beau dire, ici on travaille beaucoup et avec le plaisir. Mais peut être pas au même rythme.. Souvent on fait une petite sieste sur un tapis, une charrette, un vieux fauteuil ou à même le sol. Tout à fait pour Steph! Il reconnaît volontiers qu'il deviendrait fou à toujours devoir attendre. Quoi?... Un acheteur potentiel, une pièce de rechange, un transport public et souvent on se le demande encore pourquoi ...
Les petits villages d'agriculteurs sont bien cachés au milieu de leurs plantations. Les femmes se rendant au marché sont magnifiquement vêtues de tissus brillants. 
C'est malheureusement le pays que nous aurons le moins eu l'occasion de visiter.
La maladie nous ayant retardé, nous ne nous sommes peu arrêtés en route. Mais nous garderons un souvenir d'un pays très verdoyant, où le ciel peut changer en 10 minutes et déverser un lac en 15! 
Un pays audacieux où  l'on trouve une économie en marche, des véhicules en bon état pour la première fois ainsi qu'un système de pistes cyclables , vu le nombre de deux roues, un réseau routier entretenu comme nous n'en avions pas encore vu. 
Surtout des gens d'une grande gentillesse. 
Un petit bémol quand à la clinique Rosa de Bobodioulasso, le médecin nous a mené en bateau et n'a même pas fait les analyses des prélèvements sanguins qu'il avait faits, ni celles demandées...
On se demande si, ses dix ans d'études en France, ne se sont pas passées à la cafétéria de l'université! Pour un baratineur, il a eut la mention « très bien », pour celle de la médecine, nous lui attribuerons celle de 
« peut mieux faire ».... Comme quoi, la médecine dans la clinique Rosa de Bobodiolasso relève presque du vaudou ou de la roulette russe en Europe... 
D'ailleurs cette manière ancestrale de soigner est très répandue en Afrique, et nous sommes sûrs que leur connaissance des plantes porte ses fruits. Sur ce point, c'est nous qui avons à apprendre... Chaque arbre, chaque plante à ses vertus. Par exemple, le babobab est utilisé pour des troubles digestifs, en  extrayant le liquide blanchâtre de ses fruits. Avec ses feuilles séchées, on concocte une pâte à cataplasmes servant à soigner les infections cutanées, ainsi que les rhumatismes. Quant aux chauves-souris , elles rafolent de son fruit! Bref c' est toute une encyclopédie qu' on pourrait écrire avec ce qu'ils connaissent.
Rien ne sert de faire passer les toubabs avant tout le monde, cela est déjà vraiment gênant, quand on voit des patients presque à l'agonie lors de notre arrivée. Eux doivent attendre leur tour...
Merci au docteur béninois Gnaadja, qui, par ses conseils et ses connaissances, nous a guidé dans la médication à suivre, ainsi que le docteur chef du TCS, qui nous as indiqué la procédure de guérison. Finalement, le « p'tit frère » a éclairé notre lanterne sur le palu-falciparum, par un bref exposé complet, transmis le soir même par mail. MERCI à notre expatrié de Delémont !!!
Ce petit moustique est une véritable SALE BETE, il vous cloue n'importe qui au lit pour trois jours, voir plus si non traité, RIP.
C'est vraiment la bête noire de l'Afrique. Depuis, c'est aspergeage copieux, matin, midi et soir, plus nuit sous moustiquaire imprégnées et l'objet indispensable, la raquette électrique à moustiques de Federer, en espérant que, elle gagne plus que lui en ce moment....