La joie d'être à l'école.

La joie d'être à l'école.
Pour soutenir notre action au Bénin: Raiffeisen compte 10-9374-7 mention Africanpuzzle CH60 8047 2000 0059 4815 0

Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.

Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.
Salle informatique de Sainte-Rita

Le bonheur de partager

Le bonheur de partager
Nous proposons à des étudiants suisses de nous accompagner au Bénin afin de partager un peu de leur énergie et générosité en nous aidant dans nos diverses actions sur le terrain.

Pâques 2013

Pâques 2013
15 jours pour installer 2 salles informatiques, rendre visites à tous nos enfants parrainés et distribuer du matériel scolaire ainsi que des habits. Tout ça grâce à l'aide nos 8 volontaires !

36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014

36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014
Avec 8.- par mois, vous pouvez offrir la joie à un enfant en lui permettant de devenir élève simplement.

Notre association

Notre association
Depuis notre retour nous avons donc crée une association, African Puzzle, qui vise à améliorer la scolarité des élèves béninois. Deux nouvelles salles informatiques sont en cours d'installation et déjà 36 enfants sont parrainés!

vendredi 30 juillet 2010

Le camping

Le 30 juillet 2010
C'est du Camping Sahara Line à Boujdour que nous avons une connection internet pour mettre à jour le blog et ..... faire la lessive, ranger le bus, nettoyer les occupants, se poser pour un jour. L'on est bien content de voir arriver un petit fourgon français pour papoter un peu et ne pas se retrouver seul sur cette place de camping où l'accueil est très sympa, mais qui est .... désert.
La prochaine mise à jour se fera au Sénégal, car cela sera impossible avant (traversée de la Mauritanie) soit dans 1400km, un saut de puce, quoi....

Le sahara occidental

Nous voici dans le début du désert, Natascha est heureuse de voir les dunes arriver jusqu'à la route, de part et d'autre, le trax pour jouer au sable.....
Il n'y a plus que des 4X4, des camions et des dromadaires, pour le paysage, c'est un peu monotone, mais surtout plat. Où sont nos alpes dans le fond ?
Tan-Tan : cette ville est à peu près à mi-chemin entre Tanger et la frontière Mauritanienne. Une ville surgie de nulle part, mais qui nous accueille avec ses chameaux et ses contrôles policiers. Ces derniers sont très sympathiques et papotent volontiers" Federer, Wawrenka, spaghettis, pizzas" voilà les mots qui nous caractérisent pour eux. Et évidemment Swatch et Regalo !! ;)
A Tan-Tan plage, malgré une interdiction générale de camper, le bord de mer est entièrement squatter par de jolies tentes berbères modernes "Quechua", mais bien sûr à côté des usines de sardines.... Nous stoppons à l'Oued Chebika où sont entassés 40 Campings-cars durant l'hiver, mais maintenant, presque personne.
Nous profitons de nous baigner et de sauter dans les dunes.
Notre traversée de Laâyoune se fait au pas de charge, tellement c'est militaire et nous croisons les premiers véhicules de l'ONU.
Le désert est exploité pour ses mines de phophates, mais les temps sont durs, et des manifestations ont lieu un peu partout.
Nous arrivons enfin à la réserve de Khnifiss et sa lagune de Naïla, magnifique, dont la marée nous époustoufle, tellement de terres se retrouvent immergées. Une région diversifiée, lagune, dunes, lacs salés, mer, lieu de passage des oiseaux migrateurs. Nous nous baladons dans ce lieu magique.


173 Km de route côtière, de lacets et de trous. Partout des petites criques, mais le temps presse, et nous ne sommes toujours pas à la moitié des km au Maroc.
La route longeant la côte, falaises depuis lesquelles, les pêcheurs lancent leur ligne, mais malheureusement mer peu accessible et partout des arbres à sachets plastiques, que l'on nomme "arbres poubelle". Agadir, on passe, ville moderne, de plus le marin nous empêche d'avoir une vue d'ensemble. Mais il paraît qu'il y a trois cents jours de soleil par année. On continue sur Gelmin, les maisons deviennent rouges avec des volets bleus. 
Nous passons même un col, où les camions malheureux ont terminé leur course dans le fossé, les nombreuses glissières défoncées en témoignent, alignées les unes aux autres dans le contre-bas. Nous décidons de partir sur Fort Bou Djerif, un campement perdu au bout de 9 km de piste. Sur la route, nous retrouvons une fête avec des cavaliers en parade, qui lancent leur chevaux au galop, puis tirent à blanc au sol, devant la tente des chefs de tribu, nous stoppons pour les admirer.







 Nous finirons en pleine nuit sur la piste menant au Fort, et déciderons de passer la nuit à 1 Km du campement puisque il est déjà 23h30.



  

Essaouira, la soeur de St-Malo

Essaouira
Charmés par cette jolie ville cernée de remparts, nous visitons la Médina, en long en large et en travers, et finissons sur le port avec ses pêcheurs et vendeurs de poissons. Nous trouvons sardines, murènes , rascasses, crabes, araignées de mer, soles et anguilles. Les pêcheurs sont vêtus de pulls, plus polaire, nous on étouffe.
Entre les bateaux, des enfants profitent de piquer une tête dans une eau pas toujours claire.... On visite également une fabrique de meubles marquetés, Stéphane admire le travail.
Ah, en fait, savez vous qu'il existe des marocains roux ? la plage est très sympa, vraiment une halte très agréable.
Nous passerons la nuit un peu plus bas sur la côte à Sidi-Kaouki, un spot prisé des planchistes.
Malo en profite pour faire du Kite-board sur la plage.
Nous nous trouvons dans la région qui produit l'huile d'Argan, dont le Maroc est le seul et unique producteur mondial. Des arganiers longent la route, et ce sont une fois de plus les femmes que l'on retrouve agenouillées pour ramasser les fruits. Tout est bon dans l'argan, l'écorce pour les bêtes, la coquille pour allumer le feu, l'amande, grillée puis pressée pour en extraire l'huile si prisée. Elle peut être alimentaire, goût assez prononcé, et extraite manuellement souvent dans des coopératives féminines. L'huile d'argan cosmétique est, elle, produite à industriellement

Le marché de Had Draâ

Dimanche 25 juillet 2010
Nous voici plongés dans un des plus grand marché du Sud marocain. D'ailleurs, il a lieu à Had Draâ (Had = dimanche et Draâ = marché), comme quoi cela fait très longtemps que cette tradition existe. Il est immense et divisé en deux parties, le grand marché et celui des bestiaux. Animal choisi, boucher conquis, et grill fourni !!!! De grandes tentes sont installées où les clients, hommes couchés parterre dégustent les morceaux choisis « exquis » au milieu de la fumée.
Il y a de tout, quincaillerie, artisanat, fruits et légumes, ainsi que poussins, habits et tapis. De plus, de grandes perches en bois sont proposées pour la construction. Le bétail échangé, choisi et acheté est ensuite chargé sur les camion, camionnette, et voitures pour le retour à la maison. Il est possible de charger sur 2 étages sans mettre de plaques et de rampe d'accès, deux cordes suffisent. On aurait volontiers photographié les camions, mais les hommes ne le voulaient pas. De plus, il faut faire attention où l'on met les pieds, car le sol est jonché de détritus, »beuzes » Nacha dit que cela porte bonheur, alors...
Il paraît que des images de ce marché sont disponible sur Youtube, mais une chose est sûre, il vous manquera les odeurs, et là c'est indescriptible.....

Voie rapide....

samedi 24 juillet 2010
Nous quittons Marrakech pour rejoindre Essaouira, nous empruntons l'autoroute jusqu'à Chichoua, puis c'est une voie rapide...., mais en travaux, donc deux kilomètres de route et deux kilomètres de piste, en alternance sur  cent et un kilomètres. Nous nous arrêtons à Sidi Moktar, où nous assistons à un festival. Des centaines de spectateurs, des tentes, des cavaliers paradent en faisant de grands galops ponctués par des coups de feu. Les femmes ont mis leurs habits de fête, les petites échoppes proposent leur plats cuisinés....  la nuit arrive lorsque nous atteignons le villlage de Had drâa. Après un rapide tour du bled, nous demandons pour dormir juste derrière le poste militaire, pas de soucis, ils nous allument même le grand spot pour toute la nuit. Stéphane demande pour un container, où évacuer nos poubelles, le militaire lui indique le pied d'un palmier.....
Nous passons une agréable nuit et sommes réveillés par le tumulte, car c'est jour de marché aux bestiaux. C'est le plus important marché du Sud que nous découvrons le dimanche matin.

Les tanneurs, quelle bonne odeur !!!!

Un point marquant de la visite des souks
Nous visitons les souks des tapis et des épices pour satisfaire Natascha toujours à la recherche de nouvelles odeurs. Elle est enfin satisfaite par la visite des souks des tanneurs où les berbères tannent les peaux de chameaux et bovins. Il parent tout d'abord les peaux, puis les passent dans un bain de chaux pour éliminer les poils. Vient ensuite le passage dans le bain « fiente de pigeons » pour les traiter comme avec de l'ammoniac. Il les déposent ensuite sur le sol pour les faire sécher. Les tanneurs arabes, eux ne traitent que les peaux des ovins, avec des produits plus chimiques.
Heureusement, nous pouvons respirer un petit bouquet de menthe pour masquer l'odeur nauséabonde de ce pénible travail. Naïla était dégoûtée, mais Malo a relevé que l'odeur était tout à fait acceptable comparée à celle du chargement des poulets.
La place des herboriste remet tout le monde d'aplomb avec des odeurs nettement plus alléchantes.


samedi 24 juillet 2010

Le relais de Marrakech

Vendredi 23 juillet 2010

C'est confortablement assis au bord de la piscine, ho pardon...!! du jacuzzi, que nous écrivons. En effet, c'est au magnifique camping » Le relais de Marrakech « chez Gilles et Jöelle que nous établissons notre campement pour une journée. Nous devons mettre à jour notre blog et c'est au milieu d'une végétation luxuriante que nous rédigeons ces quelques lignes. Un vrai camping européen avec le charme marocain en plus, Gilles nous indique d'autres bonnes adresses, qui nous serons fort utiles le moment venu.
Le campement ressemble à un conte des milles et une nuit, avec des petites cases africaines (chambres d'hôtes), un splendide restaurant dans une maison typique, le tout au bord d'un grand bassin dans lequel, Malo et Naïla passent une journée de rêve. Un luxe auquel nous ne sommes pas habitués, mais qui nous ravi. Nous ne pouvons que recommander cette excellente adresse. 

Nous nous endormons ventilés par un vent bienvenu,qui nous amène fraîcheur pour la nuit.

vendredi 23 juillet 2010

Marrakech, la Belle




Mercredi 21 juillet 2010
Renate nous a bien indiqué la route pour arriver rapidement à Marrakech, mais comme toutes les routes se ressemblent et que l'écriture arabe n'est pas encore notre tasse de thé nous nous retrouvons perdus en pleine nature. Nous demandons notre route à un camionneur, qui nous propose de le suivre, et nous voici parti pour un petit détour de 120km, youppie. Inutile de préciser que cela nous fait passer les heures chaudes, voir très chaudes de la journée sur la route enfermés dans notre cocotte minute. En fait, même les bougies ont fondu, l'eau des bouteilles est un thé très très très clair et la crème corporelle peu servir de cire à épiler. Pour notre pauvre frigo, la lutte est inéquitable....
L'arrivée sur Marrakech est un spectacle d'émerveillement pour Natascha, qui s'extasie devant les palmiers. Pour Stéphane, la circulation est un chouya plus dense qu'à Chavornay. seulement 3 pistes de dessinées au sol, mais souvent six véhicules de front..... voitures, cars, mais aussi motocyclettes, vélos, calèches et j'en passe.
Arrivé à une croisée, Stéphane a pris sa présélection pour obliquer à gauche , toujours pressé, il a passé avant les voitures qui venaient en face. Quelle ne fut pas sa surprise de voir s'agiter le policier du carrefour (il y en a au moins un pour chaque croisement) pour nous faire nous garer sur le bord et lui demander ses papiers.
La place Jemaa-el- Fna
Aïïe, double infraction, 1ère, non respect de laisser passer les voitures venant en face, seconde pour mauvais positionnement lors du virage, soit au total 600 Dh d'amende. On commence à discuter, puis, après avoir examiner tous mes documents, il remarque que nous sommes nés le même jour de la même année et que nous sommes par ce fait jumeaux Marocano-suisse. Il estime donc qu'entre jumeaux, la famille c'est sacré, et décide de nous laisser repartir sans rien nous demander et nous souhaite la bonne visite et la bonne journée.
un étal de biscuits

les sources de Ouzoud

Mardi 20 juillet 2010
Ballade jusqu'aux sources (24 sources) de la rivière, dix km qui permettent de se baigner dans une eau claire et très fraîche. Que du bonheur pour tous par la chaleur ambiante.
Il y a beaucoup de mulets qui vont et viennent, parfois à grande vitesse, pour le transport d'eau, de personnes et de marchandises pour les campements se trouvant au niveau des sources.
Les femmes qui font la lessive, une montagne de linge sale, ont toujours le sourire aux lèvres. Dommage que l'on ne puisse communiquer avec elles.
Des campements de ci de là, il y en a avec ou sans ménagerie, mais toujours pour famille nombreuse...
N'oublions pas de vous signaler qu'aujourd'hui, nous avons un super guide, qui  parle peu, attend patiemment à chaque pause baignade, et apprécie les caresses. C'est Raza, le chien du camping, tout le monde le connaît et personne ne vient nous importuner pour nous proposer leurs services. pour l'après-midi, programme « cascade », n'oublions pas que nous sommes aux chutes du Rhin du Maroc. L'eau tombe d'une falaise de plus de 100m dans le canyon de l'Oued el Abib, le sentier qui nous y mène est jalonné de terrasses en étages où chaque cm2 est utilisé : camping rustique, restauration rapide à la marocaine, échoppes en tous genres, coins de repos dans la roche (mais en fait on s'assied où? !! ). Quelle ambiance. Une famille de singes vit également en ces lieux.
Au bas des chutes, on peut embarquer sur des radeaux composés de vieux barils maintenus entre eux par des perches, pour s'en approcher le plus possible. Des pseudo guides nous proposent leurs services un peu partout, ils sont très sympathiques et par chance peu insistants. Ils partagent un peu de leur quotidien et cela nous permet de mieux comprendre comment ils vivent.
Soirée tranquille avec nos hôtes de Zebra, Renate et Paul qui nous dévoilent quelques secrtes de l'afrique. Nous les remercions pour leurs bons conseils et leur gentillesse. C'est sûr nous reviendrons....
  

jeudi 22 juillet 2010

Ouzoud et ses chutes

                                                                                                              Lundi 19 juillet 2010


Après une bonne nuit, nous décidons d'aller à Ouzoud voir les chutes. Plus nous avançons, plus le paysage devient désert, aride.Nous passons à côté des mines de phosphates, c'est certainement la seule activité ici. Il fait une chaleur écrasante dans le bus. Nous n'avons pas encore de thermomètre, heureusement, car nous aurions pris peur, plus de 50°. Il est impossible de laisser le bras à la fenêtre, tellement l'air est devenu brûlant. Le trajet est long, les enfants n'ont plus d'énergie. Il nous faut 6 heures pour faire 450 km pour y arriver. Comme nous avons tous eu vraiment trop chaud, il nous faut trouver de l'eau, Naïla se sent mal. En traversant un village, nous découvrons avec plaisir une station de vacances marocaine : des petits campements rudimentaires où règne une ambiance de fête, des grills, des gens entassés parterre, des poulets, poussins un peu partout. Et des odeurs, de la poussière, un monticule de déchets qui brûlent au milieu de tout sur lequel mangent des chèvres. Il y a aussi des chèvres qui sont pendues tête en bas, éventrées devant le boucher, mais celle-là n'ont plus besoin de manger, elles vont l'être !!
Se promener au Maroc, l'odorat parfois alléchant, mais souvent une puanteur qui pique le nez, il fait bon avoir un bouquet de menthe dans la main. La vue, on ne sait plus où regarder, il y a tellement de monde. L'ouïe, les musiques, les conversations animées, le muezzin...... Pour le goût, on passe notre chemin, on n'ose pas toucher à la nourriture locale, malgré qu'elle ait l'air succulente.


On finit par trouver à l'Hôtel de France une piscine à peu près propre. Mais avec le vent chaud qui souffle, on se baignerai dans n'importe quoi. On a lu dans notre guide Gandini «  Campings au Maroc » qu'il y a un camping tenu par un couple de hollandais, Renate et Paul, deux aventuriers mordus d'Afrique. C'est une petite merveille, un havre de paix, un oasis au milieu de ce tourbillon humain que nous découvrons au Camping Zebra. www.gewoongaan.nl. 


Des plantes partout, des chambres d'hôtes, des sanitaires et le restaurant fait avec beaucoup de goût, dans le style africain, qui témoigne de leurs périples à travers ce continent qu'ils aiment. Il y a même une tonnelle, une petite piscine que Malo et Naïla se feront un plaisir de squatter. L'accueil y est cordial et formidable.   On apprécie également l'engagement écologique et l'exemple qu'ils transmettent à leur entourage dans ce pays encore très peu enclin à ces pratiques.
Nuit courte, par la chaleur (38°) trop étouffante.

Rabat et Casablanca

Dimanche 18 juillet 2010
On prend le temps de faire un petit itinéraire , de repérer les camping "potable" puis nous allons à Rabat.
L'entrée de la ville nous impressionne avec ses allées magnifiques bordées de palmiers, ses cigognes qui nichent sur le lampadaires. Il y a des gardes costumés devant les hautes grilles des bâtiments, palaces et offices militaires et bien sûr des policiers à chaque carrefour. Une muraille andalouse encercle la vielle ville, la plage est encore pire qu'à Ashilah, on ne voit que des gens. Comme il se fait tard, nous décidons d'aller au camping Oasis à Dar Bouazza. Sur la route, il y a tant à voir, les moyens de transport: camions colorés, vélomoteurs qui croulent sous le poids de la famille ( 4 personnes tout de même) les mulets et chevaux archi chargés de paille, caisses, matelas, deux étages de personnes ou animaux sur la galerie et vélo bien sûr.
Les villes : les immeubles qui ont au minimum 30 paraboles sur leur toit, les bidonsville, les villas aux jardins verts bordés de murailles, les échoppes, tout un mélange fascinant. On voit même un cirque qui d'abord nous a semblé être un campement de gitans. Le camping est désert, mais correct, et comme hors du monde arabe. Un peu d'intimité nous fait du bien, on se retrouve enfin seul. Naïla a trouvé un nouveau compagnon, Félix le chat, tout doux.

A nous l'Afrique!

Samedi 17 juillet 2010:
Algeciras, tout va très vite.. En 30min, les billets sont pris, en colonnes et nous voici confortablement installés à l'arrière d' un bateau. Malheureusement pas de possibilité pour la vue depuis un pont ouvert, Malo dit bien plusieurs fois que nous avançons à grande vitesse, mais il est sceptique quand la dame annonce au moins 50 fois "Go to the garage" 35 minutes plus tard. On a l'air d'arriver au milieu de nulle part...port tout neuf, pas fini, il paraît que c'est le nouveau port de Tanger. Tout va très vite décidemment, sortie du ferry, 1er rond point. Un policier nous arrête et nous demande " 5 Euros" Stéphane répond "Pourquoi? " "C'est l'Afrique "qu'il nous dit. deuxième rond point, on suit une camionnette, la seconde piste est obstruée par un camion de chantier, sauf que c'était le contrôle de police, bref on se fait sympathiquement enguirlander, sérieusement, la main à la ceinture, pas très aimable, genre "midnight express". On se retrouve avec le dédouanement, les fourgon archi-pleins qui déballent leurs marchandises.
On finit par sortir du port, pas du tout à Tanger, mais à 45 km et sur l'autoroute. renseignements pris, elle est gratuite. Quelle n'est donc pas notre surprise lorsque un panneau nous annonce le montant à payer. On a pas un dirham !!!!A la station service, on interpelle un conducteur français pour nous faire du change. Ouf !
Nous passons Tanger, car nous connaissons déjà la ville et nous nous rendons à Asilah pour un bain.
Arrivés à la plage, nous devons vite déchanter, car elle est noir de monde, mais la visite de la ville nous réjoui, petites ruelles proprettes qui donnent un sentiment de fraîcheur grâce à ses maisons blanches, bleues et turquoises.
la Médina , magnifique, calme offre un coup d'oeil sur l'océan. Naïla est stupéfaite de voir que l'on promène un singe en laisse. Direction Larrache, car il y a une aire de repos pour la nuit. On est frappés par la pauvreté du pays, les moyens archaïques de cultiver la terre, la saleté partout. Deuxième essai pour le bain, la plage de Larrache, encore pire, les gens se baignent dans les méandres du fleuve Loukous qui se jette dans l'océan.  Malo et Naïla n'ont plus envie d'eau, mais c'est un spectacle merveilleux de vie , de vacances et d'ambiance locale. Tout comme cette ville qui fourmille, grills de poissons, viande enfument l'air et nous ouvrent l'appétit. Et du monde partout, des bidonsville comme on en a jamais vus. L'air d'arrêt est parfaite, un service offert par la Comarit (compagnie de navigation). Beaucoup de familles euro-marocaines rentrent chez eux pour l'été. Ils dorment parterre, ou font la prière. Nous sortons table et chaises pour manger. Au retour de la douche, Malo voit un fille se servir sur notre table et déguerpir à toute allure, on est mis au parfum, et le chocolat suisse est loin... tant mieux pour elle, elle n'en a certainement pas tous les jours.
Stéph attache donc  les vélos à double tour, les roues de secours sur le toit, et fait 10 fois le tour du bus pour ne rien laisser traîner . Et on dort bien.

Dernière journée en Espagne.



Vendredi, 16 juillet 2010:
Hop, hop à l'argile. Tout fiers de notre découverte , nous emmenons Steph. Cette matière verdâtre est si douce, on dirait du savon. Nous sommes obligés de feinter pour le faire profiter des bien-faits de cette thalasso, car il n' en veut pas. De force et par derrière!! Quelques mètres plus loin surgit des roseaux de l' eau douce et fraîche, mini cascade et robinet ns attendent pour nous laver... Encore quelque heures en bord de mer puis départ pour Tarifa. Malheureusement il n' y a pas de bateaux pour Tanger le week-end, alors on profite de notre soirée pour fêter enfin la réussite et le certificat de Malo. Petit bistrot local, mais énormes pizzas de environ 45 centimètre de diamètre. Seulement deux tiennent sur la table! Pas de fourchette ni couteau mais une bonne paire de ciseaux... Bref on repart avec un carton plein de ... PIZZA!!

vendredi 16 juillet 2010

Au bout de l'Europe

Nous voilà arrivés au bout de l'Europe, à Tarifa, où nous profitons de prendre un jour de repos au bord de mer. Histoire aussi de règler les petits soucis.... techniques, administratifs et pratiques, armoires qui s'ouvre, lumières pour la nuit, rideau de douche pour l'intimité de ces dames.
On a tous eu droit aux bienfaits  d'une thalasso, les photos suivront =) Stéphane a été forcé de s'enduire d'argile mais la source d'eau claire nous a purifié de cette boue !

Nous sommes contents de notre balise.

Demain, c'est le continent africain qui nous attend...
Pour vos messages perso, vous pouvez aussi utiliser l'adresse sbaggiolini@yahoo.fr

jeudi 8 juillet 2010

Vous pourrez nous suivre !!!


MERCI
à Monsieur JOHN R. SVALANDER de Satellite Communication.ch à Morges pour sa générosité.
Grâce à lui, vous allez pouvoir nous suivre durant notre périple.
Nous le remercions par ces ligne pour son SPOT, système de Positionneur GPS permettant une localisation de tous les instants.
Nous vous recommandons de lui attribuer votre confiance pour tout ce qui est localisation, tant en montagne, que sur la mer ou dans de lointaines contrées. Ses compétences sont immenses tout comme son aimabilité et sa générosité.