La joie d'être à l'école.

La joie d'être à l'école.
Pour soutenir notre action au Bénin: Raiffeisen compte 10-9374-7 mention Africanpuzzle CH60 8047 2000 0059 4815 0

Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.

Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.
Salle informatique de Sainte-Rita

Le bonheur de partager

Le bonheur de partager
Nous proposons à des étudiants suisses de nous accompagner au Bénin afin de partager un peu de leur énergie et générosité en nous aidant dans nos diverses actions sur le terrain.

Pâques 2013

Pâques 2013
15 jours pour installer 2 salles informatiques, rendre visites à tous nos enfants parrainés et distribuer du matériel scolaire ainsi que des habits. Tout ça grâce à l'aide nos 8 volontaires !

36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014

36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014
Avec 8.- par mois, vous pouvez offrir la joie à un enfant en lui permettant de devenir élève simplement.

Notre association

Notre association
Depuis notre retour nous avons donc crée une association, African Puzzle, qui vise à améliorer la scolarité des élèves béninois. Deux nouvelles salles informatiques sont en cours d'installation et déjà 36 enfants sont parrainés!

mardi 23 novembre 2010

Le pays Somba

Au nord du Bénin.



Tout au long de la route pour le nord du Bénin, des impressionnants feux de brousse donnent une ambiance brumeuse et surtout une chaleur, sèche pour une fois, étouffante. Parfois, il faut passer au travers de l’épaisse fumée, des flammes de chaque côté du véhicule. Tanguiéta est le point de départ des 45 km de piste pour l’entrée du parc de la Penjari. Les renseignements pris par téléphone étaient faux. Le parc est en plein réaménagement, car les pistes des circuits ont beaucoup été endommagées par les fortes pluies. Il est donc difficile de voir les animaux si l’on ne peut pas aller vers leurs lieux favoris. Nous décidons de renoncer à cette visite, au grand regret de Naïla. 

Comme nous sommes proche du pays Somba, nous partons visiter un village typique du massif de l’Atakora. Les habitants, les Bétammaribès, venus de l’actuel Burkina Faso, ont développé de vrais domaines agricoles, bien cachés entre les plantations, autonomes et solidaires à la fois. 
Chacun possède autour de sa maison un potager varié, piments, manioc, mil, poivrons, pomme de terre, tabac..., fertilisé par l’engrais animal. Les repousses servent aux champs communautaires. Mais le plus impressionnant restent les maisons des Tata-Somba, de véritables châteaux de sable, comme dit Naïla.
 Ces magnifiques citadelles sont constituées de plusieurs pièces sur deux ou trois étages où chacun a sa place. A l'entrée, le chef de famille et ses fils gardent l’accès et les bêtes également gardées à l’intérieur des murs. Puis vient la cuisine. Un escalier en bois mène au second étage vers les greniers, la terrasse et les chambres de la mère et de ses filles. 
Selon le nombre d’enfants, un troisième étage est ajouté. Il y a même un écoulement sur le toit afin que les femmes puissent se laver à l’abri des regards. Malo et Naïla ont bien ri quand notre guide nous a expliqué que la dernière pièce était aussi utilisée par la fille, prête au mariage, afin de l’éloigner de sa mère quand le mari a des besoins! Toute cette construction est réalisée selon des symboliques et des croyances qui perdurent depuis des années. L'entrée est toujours tournée vers l'Ouest, car les mauvais esprits, le vent et la pluie viennent de l'Est. 
Il existe une  répartition dans le sens vertical, le rez-de-chaussée, sombre est noir, symbolise l'enfer et la mort. C'est la place du bétail, destiné aux ancêtres, car sacrifié avant d'être mangé. La terrasse est comme la surface de la terre, on y vit, mange et l'on y travaille. Les greniers contenant les semences sont  placés au plus haut dans la maison, c'est l'avenir par excellence. Devant les tatas, des fétiches sont pendus et des pierres d' argile symbolisent les membres de la famille. Un univers très structuré et très systématique, tout y est réfléchi et fonctionnel cela nous impressionne boien que tout soit construit en terre , un peu comme les constructions du Pays Dogon, un charme fou.
Le soir arrive... Il faut trouver un petit coin pour dormir. Une chose est sûre, ce soir, nous ne dormirons pas seuls en pleine nature; le feu, nous, on a déjà donné!
C’est donc à Bassila que nous nous arrêtons devant l’hôtel Romance où nous nous avons déjà fait une halte lors de notre arrivée au Bénin.