Ce blog va retracer notre projet humanitaire à travers l'afrique, soit le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, et le Bénin où nous avons installé une salle d'informatique dans une école de Cotonou. Une expérience de 6 mois qui nous a touché, ouvert un autre regard sur le monde et surtout donné l'envie de continuer notre action. Alors voici les nouvelles de notre association African Puzzle!
La joie d'être à l'école.
Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.
Le bonheur de partager
Pâques 2013
36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014
Notre association
SPOT
Si vous voulez mieux connaître le Bénin...
vendredi 29 octobre 2010
Youpiie, tout fonctionne!
Il y a enfin de l'électricité au centre informatique St- Etienne et tout fonctionne à merveille!
Comme des pièces de rechange avaient été soigneusement préparées, l'unique ordinateur en panne a pu être changé sans problème. Pour le switch, il en est de même, mais cela ennuie fortement car c'est la pièce principale qui unit tous les postes. Il n' y avait donc qu'une pièce de rechange. Espérons qu'elle dure... D'autant plus qu'elle vaut une petite fortune. Les journées sont donc occupées à instruire Kadiri qui sera le responsable du centre pour l'enseignement scolaire.
Les boîtes de lecture sont réparées, complétées grâce aux précieuses collègues de Bercher qui ont, en un temps record, fourni les livres manquants, MERCI! Ces dernières auront bientôt une place en classe et libéreront la salle d'informatique. Enfin, dira Steph, un peu de place!
L'eau se retire petit à petit de la zone nord de Cotonou qui borde le lac Nouéké.
Ce qui nous a permis d'aller à Toyoyomé. Toute la population était affairée à nettoyer les maisons, bien que situées à 1m au dessus du niveau habituel de l'eau et sur pilotis. Des détritus flottent, l'eau est brune, mais cela n' empêche pas les enfants d'y batifoler. La cour est maintenant sèche et nous insistons sur la nécessité de reprendre l'école au plus vite. D' ailleurs des enfants en profitent pour nous accompagner dans la classe ouverte. Ils ont hâte de revoir leur maître. Le jour même, nous rencontrons également le directeur et le pressons car les autres élèves du pays sont déjà en classe depuis 3 semaines. Il reste donc à ressortir la barque du fond de l'eau et à réparer la cour, car des planches manquent.
Nous allons aussi à Sègbohoué pour rencontrer les élèves et l'inspecteur de l'arrondissement.
C'est une joie de voir ces élèves si respectueux malgré des conditions difficiles. Ils sont répartis en trois classes, souvent quatre par banc. Et comble du comble, il n'y a aujourd'hui que deux maîtres!
Donc Arnaud, qui est un des communautaires financés par la solidarité franco-suisse passe d'une classe à l'autre.
Le bâtiment principal comporte trois salles, le bureau du directeur et un local attenant où sont entreposés des livres. Les deux paillotes,vides ou abîmées, prévues pour accueillir des classes sont aussi à prendre en compte en plus du besoin urgent de trouver des maîtres.
à 4 par banc et 22 tables par classe, à vos calculettes... |
Il y a de quoi faire...Nous proposons également de venir ranger la bibliothèque avec eux, afin qu'elle soit accessible plus facilement. Il faut donc faire des étagères, car actuellement les livres sont entassés sur les pupitres d'élèves. Dans ce village, les habitants sont volontaires pour améliorer le complexe scolaire et donner de leur temps, nous tentons de voir s'il serait possible de leur demander une participation pour les frais. A suivre...
Nous nous faisons une joie de
« papoter » avec les enfants qui ne semblent pas pressés d'aller manger.
L'inspecteur nous promet de trouver des enseignants. En tout cas, nous, nous ne serions pas à même de tenir une classe avec nos méthodes d'enseignement. L'apprentissage fonctionne différemment. Les élèves apprennent en choeur, puis écrivent l'exercice dans leur cahier. Le travail individuel à quatre-vingt, n'est pas possible de toute façon! Quand nous sommes accueillis, c'est tous ensemble qu'ils disent "bonjour Madame", et même quand ils applaudissent pas un faux pas, mais bien en rythme!
Entre tous ces lieux de vie différents, nous ne nous lassons pas de prendre la route et de profiter du spectacle quotidien, des affiches au bord de la route ou de leurs moyens de transporter la marchandise. Sauf quand un camion de pompiers nous emboutit l'arrière et défonce tout le pare-choc. Encore de quoi chauffer Steph et de perdre 3 heures... dans le commissariat.
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