La joie d'être à l'école.

La joie d'être à l'école.
Pour soutenir notre action au Bénin: Raiffeisen compte 10-9374-7 mention Africanpuzzle CH60 8047 2000 0059 4815 0

Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.

Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.
Salle informatique de Sainte-Rita

Le bonheur de partager

Le bonheur de partager
Nous proposons à des étudiants suisses de nous accompagner au Bénin afin de partager un peu de leur énergie et générosité en nous aidant dans nos diverses actions sur le terrain.

Pâques 2013

Pâques 2013
15 jours pour installer 2 salles informatiques, rendre visites à tous nos enfants parrainés et distribuer du matériel scolaire ainsi que des habits. Tout ça grâce à l'aide nos 8 volontaires !

36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014

36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014
Avec 8.- par mois, vous pouvez offrir la joie à un enfant en lui permettant de devenir élève simplement.

Notre association

Notre association
Depuis notre retour nous avons donc crée une association, African Puzzle, qui vise à améliorer la scolarité des élèves béninois. Deux nouvelles salles informatiques sont en cours d'installation et déjà 36 enfants sont parrainés!

lundi 6 décembre 2010

Notre dernière semaine

Camel
Le coeur lourd, nous entamons notre dernière semaine... 
Avons passé notre premier dimanche de l' Avent à l' église de Tokan, où se trouve l' orphelinat. C'était incroyable d'intensité, de joie, sermons, danses et décibels! On comprend bien pourquoi les églises sont pleines, il y règne une telle animation bienfaisante et communicative. Il y eu des témoignages de la présence du Christ dans leur vie difficile.C' était très intéressant pour nous de voir comment ils interprètent cette présence. Le calvaire d'une femme qui doit partager sa vie avec une autre, ensorcelée, un don  pour un accouchement avec complication ( il est indispensable de payer l' hôpital à l' avance pour se faire soigner), un gain à la tombola même. Nous avons été accueillis avec tant de gentillesse, remerciés; Steph a dû , à notre surprise, présenter notre     travail ici. La traduction était assurée par le pasteur adjoint et nous lui en sommes infiniment reconnaissants.


Hermine et Joanita



C'est avec émotion mais effectivement beaucoup de tristesse que nous avons dit au revoir à tous. C'est la première fois que Naïla se rend compte que cela sera dur de partir, habituellement tous se moquent gentiment de la sensibilité de Natascha...
Comme  le culte était très, très long, Malo et Naïla se sont éclipsés pour aller faire des avions avec les enfants de l' orphelinat. Nous avons reçu des lettres pour faire le facteur en Suisse et donner à leur parrain et marraine. Ils ont aussi chanté pour nous. Difficile de ne pas être touchés. D' autant plus que nous ne savons pas quand et si nous reviendrons...  Naïla en parle déjà. 



Marc le filleul d' Anne-lise et Jaques
Puis ce fut moins rassurant, car nous sommes allés vers Pélagie, une jeune fille soutenue par Hélène depuis des années. Monsieur M., son patron, nous a empêché de lui parler. Elle cherche à nous communiquer, nous fait signe qu'elle appellera. Nous avons dû ruser pour lui donner le portable, avec carte et crédit. Mais pas sûr qu'on ne lui ait pas déjà pris... on voit bien qu'elle est tout simplement séquestrée, exploitée. Le serveur nous a dit qu'elle n'avait pas le droit de téléphoner. 
Cette semaine est chargée, inauguration de la salle informatique mercredi 8 décembre 2010, finaliser notre action ici et vérifier que la suite est assurée. Il faut que nous lâchions prise, nous détachions de tout ce qui nous a tenu à coeur ces quelques mois et être confiants pour la suite. Un travail à faire sur soi-même... Pas facile.
On croise les doigts pour notre bus qui part demain. Il passe encore au Nigéria, au Ghana et à Abidjan. Vivement qu'il soit à Anvers. Ou alors on fait comme ici, on s'en remet à Dieu.
Mais notre blog n' a pas fini de vivre, il y a encore beaucoup d' anecdotes,
d' histoires et d' images que nous souhaiterions vous faire partager. Vous présenter aussi tous les gens auprès desquels nous avons vécus à Cotonou et que nous garderons dans nos coeurs. Et dès notre retour en Suisse, nous mettrons des films en ligne, ici la connection est bien trop lente. On vous remercie chaleureusement tous, famille, amis, collègues, connaissances et visiteurs de notre site, de nous avoir suivi, soutenu tout au long de ces mois et projet qui touche bientôt à sa fin, mais a changé notre regard à jamais.


Notre bus part bientôt...

Aujourd' hui, c' est un pas vers le retour: notre bus a reçu l'autorisation d'entrer dans le port de Cotonou le jour du départ du bateau. Cela peu paraître bête, mais ici c'est un parcours du combattant, semé d' embûches et de... frais! Steph connaît bientôt tous les bureaux. Il faut voir les douaniers, la compagnie de navigation, le transitaire, l'autorité du port, l'escorte et enfin la gendarmerie. Pffff, ça en fait du monde. Ce travail peut être fait par un transitaire, il y a l'embarras du choix, des privés, des compagnies, mais chacun a son prix. En fait du premier prix donné, Stéphane a réussi, en faisant le travail seul ( il trouve que c'est plus rapide, on sait tous que la patience n'est pas son point fort...), a diviser le prix par... sept. L'impatience a ses gros avantages! Bravo! De bureaux en bureaux, on constate le nombre de personnes employées, celui qui rédige un dossier, celui qui le transmet au bureau suivant, celui qui soutient son ami, le chargé des photocopies, celui qui regarde la télévision sur son large écran plat depuis un gros fauteuil en cuir encore emballé...
Porto Novo
Nos passeports ont également été prolongés, on pourrait encore rester un peu... Non, on blague, Malo et Naïla ont hâte de retrouver leurs amis. En attendant on profite de faire un tour à Porto Novo. C'est la capitale du pays, mais toute l'activité économique se trouve à Cotonou. Et cela se voit de suite. Cette ville est beaucoup plus calme, trop à notre goût. Et dire que l'on est bientôt à Chavornay, 200 fois moins d' habitants qu'ici.
Sur la route, on voit tous les parcs pour autos, camions et machines fraîchement  débarqués d'Europe. Il y en a énormément avec un beau CH derrière. En fait le seul véhicule avec plaques suisses est le nôtre et il n'en a pas!  Il y a encore un 4x4 italien, mais sinon que des voitures africaines, Bénin, Nigéria, Togo. 


Cotonou
On ne vous a pas encore parlé de la conduite locale, mais elle est... dirons-nous....  particulière! Au   carrefour, quand le feu passe au vert, tous le monde démarre et passe en même temps, ce qui fait que toute la route est occupée. A gauche, à droite, depuis derrière et des zems entre deux. Steph, qui a eu la bonne idée d'ôter ses rétroviseurs pour faire de l'avance à l'embarquement regrette déjà, et les remet après un trajet, où le copilote à toute son importance. Tête dehors pour regarder derrière et bras tendu pour annoncer un changement de direction. Mais cela n'a rien d'extraordinaire, ici chaque conducteur fait de même. Pas étonnant, les clignotants sont souvent en option. Le pire, c'est les taxis, à éviter ou tenir à distance. De vrais tas de ferraille sur roues, cabossés et rouillés de partout. De plus, les chauffeurs ne sont certainement pas tous patentés, car prendre une double voie à contre-sens n'est une conduite courante chez nous...  Et le plus surprenant, c' est la police. Feux rouges grillés, tourné sur route, sens inverse sur double voie, et le pire contravention à la carte pour les yovos!!! Pas possible de s' en défaire sans sortir le porte-monnaie. 




Bref, Steph risque de s' ennuyer au volant en Suisse... Heureusement neige et verglas seront là pour pimenter un peu la circulation!