Ce blog va retracer notre projet humanitaire à travers l'afrique, soit le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, et le Bénin où nous avons installé une salle d'informatique dans une école de Cotonou. Une expérience de 6 mois qui nous a touché, ouvert un autre regard sur le monde et surtout donné l'envie de continuer notre action. Alors voici les nouvelles de notre association African Puzzle!
La joie d'être à l'école.
Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.
Le bonheur de partager
Pâques 2013
36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014
Notre association
SPOT
Si vous voulez mieux connaître le Bénin...
dimanche 16 janvier 2011
L'aventure continue...
Notre centre informatique St-Etienne à Cotonou fonctionne à merveille et répond à un réel besoin. Il permet également une meilleure qualité de l'enseignement et offre de nouveaux moyens didactiques pour les maîtres. Cette salle tant prisée, fait beaucoup d'envieux parmi les nombreux collèges de Cotonou et la demande est forte.
Nous sommes donc à la recherche d'ordinateurs afin de pouvoir créer un nouveau centre, toujours à Cotonou, dans une école publique de 2000 élèves. Pour nous assurer du bon fonctionnement de cette salle, nous les mettons en réseau en Suisse, puis les envoyons avec tout le matériel nécessaire, pièces de rechange comprises.
Les écrans, souris, claviers et tours sont entièrement révisés avant leur mise en réseau et leur expédition par container.
Si vous connaissez une entreprise, une école, une banque ou qui que ce soit qui change son parc informatique, nous vous remercions de pensez à nous. Il est bien clair que nous nous déplaçons volontiers. Il y a une grande reconnaissance de la part des Béninois et elle fait chaud au coeur. Eh, oui l'aventure continue!
Si vous connaissez une entreprise, une école, une banque ou qui que ce soit qui change son parc informatique, nous vous remercions de pensez à nous. Il est bien clair que nous nous déplaçons volontiers. Il y a une grande reconnaissance de la part des Béninois et elle fait chaud au coeur. Eh, oui l'aventure continue!
samedi 1 janvier 2011
Notre bus est arrivé... entier!
Grâce à un site de la communication marine, nous avons suivi notre bus de Cotonou à Amsterdam. Nous avons eu quelques petites gouttes de sueur quand le ferry n'a plus annoncé plus sa position durant 5 jours. Par chance, il n' était pas en panne, ni échoué, ni coulé, peut-être juste une grande sieste du commandant...
Nous avions finalement décidé de le reprendre en Hollande, car nous y avons un ami et cela permettait de le récupérer plus vite. C'est d'ailleurs de là qu'il était parti en décembre 2009. Arrivée prévue pour le 27 à Amsterdam, Stéphane prit un vol en direction de Rotterdam le lendemain de Noël, afin de s'assurer d'être sur place à l'arrivée du bateau. Il ne faut pas oublier que notre coffre-bus ne pouvait être ouvert que par lui et ses...10 clés! Finalement il aura fallu un peu de patience, de belles ballades au plat pays, dégustation de fromages et avant de le récupérer le 28 décembre 2010 le matin.
Une bonne surprise nous attendait à bord, il était intact, presque prêt à quitter le navire. Le docker a bien compris pourquoi il lui aurait été impossible de bouger ce véhicule, car il a fallu à Stéphane près de 20 minutes pour accéder au siège conducteur... Au premier tour de clé, le moteur a démarré, preuve qu'il se réjouissait de rentrer.
Bien que notre ami Chris, prévoyant comme toujours, ait téléphoné deux fois aux douanes, pris rendez-vous pour 7h30 avec le douanier la veille, nous avons dû attendre jusqu'à 10h30 pour que l'on daigne venir contrôler le bus. Nous avons eu suffisamment de temps pour remonter les rétroviseur, tous les feux, ainsi que les clignotants que nous avions démontés à Cotonou de manière à tout retrouver. Après nous avoir fait tout sortir, ils ont finalement décidé de faire venir un chien. A midi moins dix, la camionnette canine arrivait avec à son bord, le maître chien et ses deux charmants protégés. Premier exercice avec un témoin, placé dans le véhicule afin de localiser la drogue cachée, puis c'est le second service pour le tabac et autres substances particulières avec un autre toutou tout aussi avenant. Inutile de préciser qu'un chien ne s'essuie pas les pattes pour monter dans un véhicule, donc le bourbier sur les sièges et banquettes.
Très contents de leur exercice, les douaniers nous ont donc autorisé à quitter la zone portuaire. En discutant quelque peu avec eux, nous avons appris que plusieurs kilos de drogues avaient été saisis quelques jours auparavant dans des sac de cacao.... C'est vrai que l' Ovomaltine, c'est aussi de la dynamite !!!
Très contents de quitter le port, mais un peu fatigué et gelé par tant d'attente (comme quoi les lenteurs béninoises ont un avantage, il fait y chaud!), nous sommes partis pour visiter Leiden, très jolie ville universitaire, dont l'architecture s'organise autour des canaux typiques de la Hollande.
Puis, départ pour le retour en Suisse, à seulement 932 km de là, avec une météo annonçant pluies givrantes et risques de verglas tout au long du parcours. C'est après 9h30 de route que Stéphane est arrivé à deux heures du matin, tout de même un peu fatigué, mais tellement heureux d' avoir ramené son bijou, initialement prévu pour terminer sa vie sur un autre continent. Comme quoi ce n' est pas la valeur financière qui compte, mais bien les souvenirs qu'il rappelle.
Nous avions finalement décidé de le reprendre en Hollande, car nous y avons un ami et cela permettait de le récupérer plus vite. C'est d'ailleurs de là qu'il était parti en décembre 2009. Arrivée prévue pour le 27 à Amsterdam, Stéphane prit un vol en direction de Rotterdam le lendemain de Noël, afin de s'assurer d'être sur place à l'arrivée du bateau. Il ne faut pas oublier que notre coffre-bus ne pouvait être ouvert que par lui et ses...10 clés! Finalement il aura fallu un peu de patience, de belles ballades au plat pays, dégustation de fromages et avant de le récupérer le 28 décembre 2010 le matin.
Une bonne surprise nous attendait à bord, il était intact, presque prêt à quitter le navire. Le docker a bien compris pourquoi il lui aurait été impossible de bouger ce véhicule, car il a fallu à Stéphane près de 20 minutes pour accéder au siège conducteur... Au premier tour de clé, le moteur a démarré, preuve qu'il se réjouissait de rentrer.
Bien que notre ami Chris, prévoyant comme toujours, ait téléphoné deux fois aux douanes, pris rendez-vous pour 7h30 avec le douanier la veille, nous avons dû attendre jusqu'à 10h30 pour que l'on daigne venir contrôler le bus. Nous avons eu suffisamment de temps pour remonter les rétroviseur, tous les feux, ainsi que les clignotants que nous avions démontés à Cotonou de manière à tout retrouver. Après nous avoir fait tout sortir, ils ont finalement décidé de faire venir un chien. A midi moins dix, la camionnette canine arrivait avec à son bord, le maître chien et ses deux charmants protégés. Premier exercice avec un témoin, placé dans le véhicule afin de localiser la drogue cachée, puis c'est le second service pour le tabac et autres substances particulières avec un autre toutou tout aussi avenant. Inutile de préciser qu'un chien ne s'essuie pas les pattes pour monter dans un véhicule, donc le bourbier sur les sièges et banquettes.
Très contents de leur exercice, les douaniers nous ont donc autorisé à quitter la zone portuaire. En discutant quelque peu avec eux, nous avons appris que plusieurs kilos de drogues avaient été saisis quelques jours auparavant dans des sac de cacao.... C'est vrai que l' Ovomaltine, c'est aussi de la dynamite !!!
Très contents de quitter le port, mais un peu fatigué et gelé par tant d'attente (comme quoi les lenteurs béninoises ont un avantage, il fait y chaud!), nous sommes partis pour visiter Leiden, très jolie ville universitaire, dont l'architecture s'organise autour des canaux typiques de la Hollande.
Puis, départ pour le retour en Suisse, à seulement 932 km de là, avec une météo annonçant pluies givrantes et risques de verglas tout au long du parcours. C'est après 9h30 de route que Stéphane est arrivé à deux heures du matin, tout de même un peu fatigué, mais tellement heureux d' avoir ramené son bijou, initialement prévu pour terminer sa vie sur un autre continent. Comme quoi ce n' est pas la valeur financière qui compte, mais bien les souvenirs qu'il rappelle.
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