Ce blog va retracer notre projet humanitaire à travers l'afrique, soit le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, et le Bénin où nous avons installé une salle d'informatique dans une école de Cotonou. Une expérience de 6 mois qui nous a touché, ouvert un autre regard sur le monde et surtout donné l'envie de continuer notre action. Alors voici les nouvelles de notre association African Puzzle!
La joie d'être à l'école.
Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.
Le bonheur de partager
Pâques 2013
36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014
Notre association
SPOT
Si vous voulez mieux connaître le Bénin...
jeudi 22 juillet 2010
A nous l'Afrique!
Samedi 17 juillet 2010:
Algeciras, tout va très vite.. En 30min, les billets sont pris, en colonnes et nous voici confortablement installés à l'arrière d' un bateau. Malheureusement pas de possibilité pour la vue depuis un pont ouvert, Malo dit bien plusieurs fois que nous avançons à grande vitesse, mais il est sceptique quand la dame annonce au moins 50 fois "Go to the garage" 35 minutes plus tard. On a l'air d'arriver au milieu de nulle part...port tout neuf, pas fini, il paraît que c'est le nouveau port de Tanger. Tout va très vite décidemment, sortie du ferry, 1er rond point. Un policier nous arrête et nous demande " 5 Euros" Stéphane répond "Pourquoi? " "C'est l'Afrique "qu'il nous dit. deuxième rond point, on suit une camionnette, la seconde piste est obstruée par un camion de chantier, sauf que c'était le contrôle de police, bref on se fait sympathiquement enguirlander, sérieusement, la main à la ceinture, pas très aimable, genre "midnight express". On se retrouve avec le dédouanement, les fourgon archi-pleins qui déballent leurs marchandises.
On finit par sortir du port, pas du tout à Tanger, mais à 45 km et sur l'autoroute. renseignements pris, elle est gratuite. Quelle n'est donc pas notre surprise lorsque un panneau nous annonce le montant à payer. On a pas un dirham !!!!A la station service, on interpelle un conducteur français pour nous faire du change. Ouf !
Nous passons Tanger, car nous connaissons déjà la ville et nous nous rendons à Asilah pour un bain.
Arrivés à la plage, nous devons vite déchanter, car elle est noir de monde, mais la visite de la ville nous réjoui, petites ruelles proprettes qui donnent un sentiment de fraîcheur grâce à ses maisons blanches, bleues et turquoises.
la Médina , magnifique, calme offre un coup d'oeil sur l'océan. Naïla est stupéfaite de voir que l'on promène un singe en laisse. Direction Larrache, car il y a une aire de repos pour la nuit. On est frappés par la pauvreté du pays, les moyens archaïques de cultiver la terre, la saleté partout. Deuxième essai pour le bain, la plage de Larrache, encore pire, les gens se baignent dans les méandres du fleuve Loukous qui se jette dans l'océan. Malo et Naïla n'ont plus envie d'eau, mais c'est un spectacle merveilleux de vie , de vacances et d'ambiance locale. Tout comme cette ville qui fourmille, grills de poissons, viande enfument l'air et nous ouvrent l'appétit. Et du monde partout, des bidonsville comme on en a jamais vus. L'air d'arrêt est parfaite, un service offert par la Comarit (compagnie de navigation). Beaucoup de familles euro-marocaines rentrent chez eux pour l'été. Ils dorment parterre, ou font la prière. Nous sortons table et chaises pour manger. Au retour de la douche, Malo voit un fille se servir sur notre table et déguerpir à toute allure, on est mis au parfum, et le chocolat suisse est loin... tant mieux pour elle, elle n'en a certainement pas tous les jours.
Stéph attache donc les vélos à double tour, les roues de secours sur le toit, et fait 10 fois le tour du bus pour ne rien laisser traîner . Et on dort bien.
Algeciras, tout va très vite.. En 30min, les billets sont pris, en colonnes et nous voici confortablement installés à l'arrière d' un bateau. Malheureusement pas de possibilité pour la vue depuis un pont ouvert, Malo dit bien plusieurs fois que nous avançons à grande vitesse, mais il est sceptique quand la dame annonce au moins 50 fois "Go to the garage" 35 minutes plus tard. On a l'air d'arriver au milieu de nulle part...port tout neuf, pas fini, il paraît que c'est le nouveau port de Tanger. Tout va très vite décidemment, sortie du ferry, 1er rond point. Un policier nous arrête et nous demande " 5 Euros" Stéphane répond "Pourquoi? " "C'est l'Afrique "qu'il nous dit. deuxième rond point, on suit une camionnette, la seconde piste est obstruée par un camion de chantier, sauf que c'était le contrôle de police, bref on se fait sympathiquement enguirlander, sérieusement, la main à la ceinture, pas très aimable, genre "midnight express". On se retrouve avec le dédouanement, les fourgon archi-pleins qui déballent leurs marchandises.
On finit par sortir du port, pas du tout à Tanger, mais à 45 km et sur l'autoroute. renseignements pris, elle est gratuite. Quelle n'est donc pas notre surprise lorsque un panneau nous annonce le montant à payer. On a pas un dirham !!!!A la station service, on interpelle un conducteur français pour nous faire du change. Ouf !
Nous passons Tanger, car nous connaissons déjà la ville et nous nous rendons à Asilah pour un bain.
Arrivés à la plage, nous devons vite déchanter, car elle est noir de monde, mais la visite de la ville nous réjoui, petites ruelles proprettes qui donnent un sentiment de fraîcheur grâce à ses maisons blanches, bleues et turquoises.
la Médina , magnifique, calme offre un coup d'oeil sur l'océan. Naïla est stupéfaite de voir que l'on promène un singe en laisse. Direction Larrache, car il y a une aire de repos pour la nuit. On est frappés par la pauvreté du pays, les moyens archaïques de cultiver la terre, la saleté partout. Deuxième essai pour le bain, la plage de Larrache, encore pire, les gens se baignent dans les méandres du fleuve Loukous qui se jette dans l'océan. Malo et Naïla n'ont plus envie d'eau, mais c'est un spectacle merveilleux de vie , de vacances et d'ambiance locale. Tout comme cette ville qui fourmille, grills de poissons, viande enfument l'air et nous ouvrent l'appétit. Et du monde partout, des bidonsville comme on en a jamais vus. L'air d'arrêt est parfaite, un service offert par la Comarit (compagnie de navigation). Beaucoup de familles euro-marocaines rentrent chez eux pour l'été. Ils dorment parterre, ou font la prière. Nous sortons table et chaises pour manger. Au retour de la douche, Malo voit un fille se servir sur notre table et déguerpir à toute allure, on est mis au parfum, et le chocolat suisse est loin... tant mieux pour elle, elle n'en a certainement pas tous les jours.
Stéph attache donc les vélos à double tour, les roues de secours sur le toit, et fait 10 fois le tour du bus pour ne rien laisser traîner . Et on dort bien.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Quelle aventure!! Au moins vous n avez pas de quoi vous ennuyer!!! Et vive les singes en laisse!! Plein de bisous à vous... Carole
RépondreSupprimer