Ce blog va retracer notre projet humanitaire à travers l'afrique, soit le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, et le Bénin où nous avons installé une salle d'informatique dans une école de Cotonou. Une expérience de 6 mois qui nous a touché, ouvert un autre regard sur le monde et surtout donné l'envie de continuer notre action. Alors voici les nouvelles de notre association African Puzzle!
La joie d'être à l'école.
Nos ordinateurs ,une belle image de la solidarité suisse en Afrique.
Le bonheur de partager
Pâques 2013
36 enfants parrainés pour l'année 2013-2014
Notre association
SPOT
Si vous voulez mieux connaître le Bénin...
dimanche 5 septembre 2010
Djenné, ville mythique
Djénné
Pour arriver à la ville, il faut prendre le bac pour traverser le fleuve Bani (affluent du Niger) ce qui est surprenant, c'est que la route qui nous y amène s'arrête avant la plage d'embarquement.
En fait, le débarcadère varie en fonction du niveau de l'eau, et les départs sont effectifs que lorsqu'un certain nombre de véhicules sont présents. Le camion qui traverse avec nous, nous impressionne par la quantité de cartons et la hauteur de son chargement. C'est donc de nuit que nous entrons dans cette ville mythique, connue pour son architecture de banco homogène. Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, c'est un véritable bijou que nous découvrons au matin.
C'est jour de marché, sur la place centrale, devant la grande mosquée, l'occasion de s'imprégner de la cuisine locale, poissons séchés, poissons fumés et roulés, beurre de karité, oignons, concombres et melons... Nous empruntons les ruelles sinueuses pour découvrir quelques un des 11 quartiers, les hautes maisons à frontons décorés, représentant le nombre d'enfants, les petites fenêtres en bois, style marocain, portes avec auvent pour garder la fraîcheur, venant d'une tradition sahalienne.
Et petite particularité de la ville, dans les maisons, les toilettes se trouvent à l'étage, au dessus de la douche!!! La grande mosquée est immense, superbe, imposante sur sa plate-forme surélevée. C'est un magnifique exemple d'architecture soudanaise, recrépie tous les ans. La base en briques rondes est recouverte de banco, mélange de terre, paille hachée, additionnée de balles de riz et d'un peu de beurre de karité pour renforcer l'étanchéité. Ce travail de ravalement donne lui à une immense fête, où chacun peut venir prêter main forte. Les traverses en bois de rônier, donnent cet aspect d' hérisson et permettent de poser les échafaudages pour l'entretien.
Au détour d'une ruelle, nous entendons les élèves de l'école coranique récitant leur sourates, gravées sur des planchettes en bois; charmante poésie... Ici, tous les élèves vont à l'école coranique, mais pas tous ne fréquentent pas l'école française, d'où la difficulté de communiquer avec eux.
Toutes sortes d'ethnies comme les Bozos, Bambaras, Peules cohabitent pacifiquement, chacun de ces peuples possède sa propre langue et ses signes distinctifs. Les Peules sont tatoués autour de la bouche, les Bozos ont deux traits au coin des yeux... Les traditions sont encore très présentes dans cette ville, restée à l'écart des voies de communication rapides. On est sous le charme, cela restera une image forte de notre voyage.
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